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Expertise
Autour du médicament
Auteur(s) : YOLANDE GAUTHIER
Une enquête financée par AstraZeneca, menée par questionnaire écrit auprès de plus de 15 500 personnes et présentée au congrès de pneumologie de langue française à Marseille (Bouches-du-Rhône) – du 25 au 27 janvier 2019 –, a permis de dresser un état des lieux de l’asthme en France. La prévalence actuelle de la maladie est de 6,4 % chez l’adulte, est plus fréquente chez la femme que chez l’homme (7,4 % vs 5,3 %) et tend à diminuer avec l’âge. La première crise survient en moyenne vers 23,2 ans, la médiane étant à 15,5 ans. Alors que près de 75 % des patients ont bénéficié d’une exploration fonctionnelle respiratoire, seuls 2 % des asthmatiques utilisent régulièrement un peak-flow pour mesurer leur souffle, et 6,5 % occasionnellement. Au total, 95, 3 % des malades reçoivent un traitement, dont 42,6 % une médication quotidienne comprenant un corticoïde inhalé. A peine plus de la moitié des patients (52,3 %) est bien contrôlée, un petit quart l’étant insuffisamment et un peu moins d’un quart pas du tout. Le taux de contrôle de l’asthme diminue au fur et à mesure que la sévérité de la maladie augmente, tandis que l’observance du traitement de fond est meilleure en cas d’asthme persistant très sévère (54,6 %), par rapport à l’asthme intermittent (22,4 % ) ou à l’asthme persistant modéré (43,1 %).
Compte tenu de ces données, rien d’étonnant à ce que près de la moitié des patients ait déclaré au moins une exacerbation de la maladie au cours de l’année passée, près d’un sur cinq en ayant même recensé au minimum sept. Ils sont 14,3 % à être allés pour le moins une fois aux urgences, et 3,1 % ont été hospitalisés au minimum une fois. « Il reste nécessaire d’optimiser la prise en charge, a conclu le P r Chantal Raherison-Semjen du CHU de Bordeaux (Gironde). L’amélioration de l’observance reste un enjeu important. »§
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