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Expertise
Nouvelles molécules
Auteur(s) : YOLANDE GAUTHIER
Traitement de l’hypercholestérolémie familiale homozygote chez des patients adultes, en complément d’un régime alimentaire pauvre en graisses et d’autres médicaments hypolipémiants, avec ou sans aphérèse des lipoprotéines de basse densité.
Le lomitapide est un inhibiteur sélectif de la protéine microsomale de transfert des triglycérides. Cette protéine intracellulaire présente dans le réticulum endoplasmique joue un rôle clé dans l’assemblage des lipoprotéines contenant de l’Apo B dans le foie et les intestins. Son inhibition diminue la sécrétion de lipoprotéines et les concentrations circulantes de lipides transportés par des lipoprotéines, notamment le cholestérol et les triglycérides.
La dose initiale est de 5 mg une fois par jour. Après 2 semaines, selon la tolérance, cette dose peut être augmentée à 10 mg puis, à des intervalles d’au moins 4 semaines, à 20 mg, 40 mg et à 60 mg (dose maximale recommandée).
Une diminution des taux d’acides gras essentiels et de vitamine E ayant été observée, les patients doivent prendre chaque jour des compléments alimentaires apportant 400 UI de vitamine E et environ 200 mg d’acide linoléique, 110 mg d’acide eicosapentaénoïque, 210 mg d’acide alpha linolénique et 80 mg d’acide docosahexaénoïque pendant toute la durée du traitement.
Hypersensibilité à l’un des composants (présence de lactose).
Insuffisance hépatique modérée ou sévère et patients dont les tests de la fonction hépatique sont anormaux de façon prolongée et inexpliquée.
Maladie intestinale importante ou chronique (maladie intestinale inflammatoire, malabsorption...).
Administration concomitante de plus de 40 mg de simvastatine.
Utilisation concomitante d’inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4 : antifongiques azolés (fluconazole, kétoconazole...), macrolides (érythromycine, clarithromycine...), inhibiteurs des protéases du VIH, diltiazem, vérapamil…
Grossesse.
L’absence de grossesse doit être confirmée avant l’instauration du traitement. Une contraception efficace doit être utilisée pendant le traitement. En raison des effets indésirables gastro-intestinaux, les contraceptifs oraux à base d’estrogènes peuvent être moins efficaces.
Arrêter immédiatement le traitement en cas de grossesse.
Interrompre soit l’allaitement soit le traitement, en fonction de l’importance du médicament pour la mère.
Des troubles gastro-intestinaux (diarrhées, nausées, dyspepsie, vomissements, douleurs abdominales, constipation, flatulences...) surviennent très souvent.
Une perte de l’appétit et une augmentation des taux d’ALAT/ASAT sont également très fréquentes.
Chez les patients traités par une dose stable de Lojuxta qui reçoivent de l’atorvastatine ou un inhibiteur faible du CYP3A4 (alprazolam, amiodarone, amlodipine, fluoxétine, fluvoxamine, gingko, orange amère, contraceptifs oraux à base d’estrogènes...), espacer la prise des médicaments de 12 heures (risque d’augmentation de l’exposition au lomitapide).
La co-administration d’un inducteur du CYP3A4 (phénobarbital, rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, glucocorticoïdes...) peut diminuer l’effet de Lojuxta.
Le lomitapide augmente les concentrations plasmatiques des statines et accroît le risque de myopathie.
Surveillance hépatique étroite en cas de coadministration concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques (isotrétinoïne, amiodarone, méthotrexate, tétracyclines, tamoxifène).
Envisager une réduction de la dose de substrats de la P-gp (colchicine, dabigatran, digoxine, imatinib, saxagliptine, sitagliptine...) avec Lojuxta.
Mesure des taux d’ALAT, ASAT, phosphatases alcaline, bilirubine totale, gamma-GT et albumine sérique avant le traitement. Puis, pendant la première année de traitement, mesure des tests hépatiques (au minimum ALAT et ASAT) avant chaque augmentation de dose ou une fois par mois. Après la première année, ces analyses doivent être répétées au moins tous les 3 mois et avant toute augmentation de dose.
Dépistage régulier d’une stéatohépatite ou d’une fibrose avant le traitement, puis tous les ans.
A une température ne dépassant pas 30 °C.
Conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.
DITES-LE AU PATIENT
L’HYPERCHOLESTÉROLÉMIE FAMILIALE HOMOZYGOTE
FICHE TECHNIQUE
L’AVIS DE LA HAS
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