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Edito
Auteur(s) :
PAR LAURENT LEFORT, RÉDACTEUR EN CHEF
Message personnel à celles et ceux qui se frottent depuis quelques semaines à l’exercice de l’ouverture des DMP à l’officine (voir notre article « Vos questions poil à gratter sur le DMP », paru dans le numéro du Moniteur des pharmacies de la semaine dernière). Quelle est l’objection qui vous revient régulièrement aux oreilles ? La sécurité et la confidentialité des données évidemment. Cette vigilance, doublée d’un sens critique aiguisé, est parfaitement recevable de la part de vos patients. Sauf qu’il s’agit vraisemblablement des mêmes qui s’épanchent sur les réseaux sociaux et les innombrables forums de discussion. Le sujet a beau être incontestablement personnel, près d’un tiers des Français ont déjà parlé de leur santé sur la Toile*. Parmi les 29 % qui ont échangé sur leur santé via Internet, ceux-ci privilégient justement les groupes Facebook, Twitter, Instagram, pour 73 % d’entre eux.
Ces surfeurs en tout genre y trouvent de bonnes raisons : les témoignages de patients en ligne leur apportent des informations précieuses sur les effets secondaires des médicaments (comme l’affirment 58 % des sondés), mais aussi sur le vécu des patients (pour 57 % d’entre eux). Au bout du compte, l’ensemble de ces discussions, échanges et tchats représente déjà a minima 15 millions de témoignages en ligne. Alors quoi, tout cela vaut bien de sacrifier un peu de son intimité à un DMP ! Sans renier le moins du monde ce paradoxe si français qu’il confine parfois à l’incohérence.
* Sondage Odoxa « Les données de santé sur Internet et les réseaux sociaux », réalisé pour le compte du Healthcare Data Institute auprès de 987 personnes, les 16 et 17 octobre 2018.
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