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Temps Forts
Focus
Auteur(s) : ANNE-HÉLÈNE COLLIN
Violemment critiquée, suspendue d’enseignement, menacée de déremboursement : au plus mal, l’homéopathie ? Non, selon un sondage Ipsos mené en octobre dernier auprès de 2 000 personnes pour les laboratoires Weleda, Lehning et Boiron.
Populaire, bien ancrée, efficace, l’homéopathie est plébiscitée par les Français qui refusent à 74 % son déremboursement. Mais pas question de l’opposer aux médicaments conventionnels (paracétamol, ibuprofène…) pour 71 % des personnes interrogées. Ces mêmes médicaments s’offrent même le luxe d’une meilleure image que les médicaments homéopathiques (80 % versus 76 %), dans un condiv où les solutions « naturelles » l’emportent (87 % pour les vitamines et minéraux, 85 % pour les « remèdes de grand-mère » et 82 % pour les huiles essentielles). Pourquoi ne pas associer les deux ? Les Français estiment légitime qu’un médecin prescrive l’homéopathie en plus d’un traitement conventionnel (83 %), et souhaiteraient même qu’il le fasse plus fréquemment (58 %). Ainsi, point de débat pro ou anti-homéopathie pour les Français qui semblent avoir fait le choix de la conciliation.
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