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Edito
Auteur(s) :
PAR LAURENT LEFORT, RÉDACTEUR EN CHEF
Manque de courage, reculade, cafouillage, échanges ubuesques entre « députés docteurs » s’emmêlant dans les amendements, confusion entre urgence et chronicité, j’en passe et des meilleures. Au bout du compte, le résultat est le même : celui d’une franche déception. Le projet de « prescription pharmaceutique » envisagé dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 a été retoqué à l’Assemblée nationale. Les syndicats de médecins ne cachent même pas la pression qu’ils ont exercée pour en arriver là. Face à leur manque de disponibilité sur le territoire, c’était pourtant une réponse utile et pragmatique apportée aux patients – le samedi, le soir tard, pendant les périodes de congés (liste indicative et non exhaustive…)
Le choix est décevant car, en dépit des déclarations de bonnes intentions des politiques, bien peu engageantes il est vrai, il laisse un goût amer : rendre service aux patients ne serait-il au fond pas si prioritaire ? La profession n’a pas l’intention de baisser la garde. Les jeunes notamment. L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France reste en contact étroit avec les parlementaires à l’origine de la proposition. Et fait tout ce qu’elle peut pour remettre le sujet sur la table au Sénat.
Consolons-nous tout de même avec le pharmacien correspondant auquel il va falloir donner corps. Et peut-être affronter, une fois encore, les cris de certains prescripteurs. Dans une newsletter envoyée le 30 octobre, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a déjà mis les points sur les « i » : pas plus de six mois pour le renouvellement des traitements chroniques par le pharmacien correspondant. Ce qui nous correspond, cette fois, parfaitement.
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