Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Edito
Auteur(s) :
PAR LAURENT LEFORT, RÉDACTEUR EN CHEF
Sur les forums de discussion, dans les salons et congrès professionnels, la question revient régulièrement : « Pourquoi toujours pas de code acte pour les pharmaciens ? » C’est vrai au fait, où en est-on de ce code de facturation des actes pharmaceutiques qui semble « idéal » pour simplifier la vie en termes de délai de paiement ? Soit dit en passant, cela ne serait pas un luxe, notamment pour les initiatives qui se développent autour de l’accompagnement des patients. La réponse se résume en quatre mots : fin de non recevoir. Pour les entretiens pharmaceutiques et les bilans partagés de médication, la rétribution des pharmaciens passe par un paiement à la performance. Dit autrement une ROSP*. Du coup, petit à petit, les syndicats professionnels font améliorer ce qui ne peut que l’être : les délais de paiement, la simplification de la saisie. Ils auraient d’ailleurs tort de s’échiner à militer pour un code acte. Dissonance assurée avec le discours politique. Car, après l’annonce de sa stratégie de transformation du système de santé, on a bien compris que le président de la République avait le paiement à l’acte des médecins dans son collimateur, le rendant même responsable de près de 30 % de dépenses inutiles. Le gouvernement voit l’avenir autrement et souhaite, en particulier pour les patients chroniques, d’autres modes de paiement. De ceux qui obligent aux coopérations interprofessionnelles : tarifs forfaitaires ou rémunération au parcours de soins… Le deuxième acte va commencer.
Prévoyez-vous de fermer votre officine le 30 mai prochain en signe de protestation ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !