Comment faire pour… changer de groupement

1 Avoir de bonnes raisons de partir

Les raisons peuvent être multiples. Le pharmacien n’adhère pas aux nouvelles orientations de son groupement, il a un problème persistant d’amortissement de ses cotisations ou est déçu car il attendait des services complémentaires qui ne lui ont pas été proposés, etc. Certains n’acceptent pas la discipline de groupe et refusent des services que tente de leur imposer leur groupement. D’autres, au contraire, convaincus qu’il faut changer de modèle économique, quittent un groupement où, en majorité, les pharmaciens sont peu motivés et ne cherchent qu’à avoir de meilleures conditions commerciales.

2 Trouver chaussure à son pied

Le choix d’un nouveau groupement peut parfois se jouer sur des détails. Ce qui oblige d’ailleurs les groupements à être transparents sur leurs chiffres-clés, leurs services à l’achat et à la vente, leur logistique, leur politique de communication, leurs actions d’accompagnement, leur service consommateur et leurs conditions d’adhésion.

Un groupement national structuré apporte une solution globale avec des offres de services souvent comparables (analyse du point de vente, campagnes de prévention, outils de gestion, de communication et de merchandising…). Le choix d’une enseigne n’est pas plus simple, même si leurs différences sont plus visibles, car elles se positionnent toutes sur les prix, la qualité et le service.

Les groupements informels ou locorégionaux reposent sur des liens amicaux plus que simplement confraternels. Pas de critère lié aux CA pour les intégrer, aucune immixtion dans la politique commerciale, faible cotisation… Ces groupements font recette auprès de ceux qui ne sont pas favorables aux groupements nationaux.

3 Rechercher des critères rassurants

La part de marché et le statut du groupement sont aussi déterminants. Son audience au niveau régional ou national doit être considérée. Par exemple, l’indépendance d’un groupement ayant le statut de coopérative est un élément de poids, car l’avenir peut se jouer, au niveau des réseaux, entre commerce associé et commerce intégré. Dans l’hypothèse d’une ouverture du capital, de par la verticalité de la chaîne, l’investisseur pourrait alors devenir propriétaire de l’ensemble du réseau.

Pour certains, l’appartenance à un répartiteur ou à un grand groupe peut être perçue comme un élément rassurant. L’adossement à un fonds d’investissement aussi. §