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Expertise
Autour du médicament
Auteur(s) : YOLANDE GAUTHIER
L’infection méningococcique se manifeste en général par des maux de tête, des vomissements et une raideur de la nuque. Un nouveau symptôme pourrait s’y ajouter, si l’on en croit une étude publiée dans Clinical Infectious Diseases. Des chercheurs ont analysé près de 12 000 souches de méningocoques collectées entre 1991 et 2016, et regardé si des symptômes abdominaux étaient apparus dans les 24 heures précédant le diagnostic. Au total, 1 % des patients avaient présenté des douleurs abdominales (64 %), une gastro-entérite (25 %) ou une diarrhée (11 %). « C’est peu, même s’il y a forcément une sous-estimation compte tenu de la difficulté à savoir si les bébés ont mal au ventre. Mais si l’on se concentre sur les deux ou trois dernières années et sur la souche bactérienne du groupe W, qui est arrivée en Europe en 2013-2014 et ne cesse d’augmenter depuis, on monte à 10 % des cas », souligne Muhamed-Kheir Taha, de l’Institut Pasteur (Paris). La bactérie incriminée possède une centaine de gènes spécifiques dont certains, impliqués dans la réponse inflammatoire, pourraient être à l’origine des douleurs abdominales. En cas de mal au ventre, il faudrait donc maintenant penser à la méningite, et pas seulement à une appendicite. §
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