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Expertise
Nouveaux médicaments
Auteur(s) : ANNE DROUADAINE
Médicament hybride* d’Enantone LP 11,25 mg, Leptoprol est un traitement à visée palliative indiqué chez les patients atteints de cancer avancé de la prostate hormonosensible.
L’acétate de leuproréline est un analogue synthétique de la LHRH, hormone hypothalamique contrôlant la libération des hormones gonadotrope (LH ou hormone lutéinisante et FSH ou hormone folliculo-stimulante). L’administration continue d’acétate de leuproréline entraîne une régulation négative des récepteurs hypophysaires et, par conséquent, une diminution des concentrations de LH, FSH et dihydrotestérone (DHT). La concentration de DHT étant réduite, la croissance du tissu prostatique cancéreux s’en trouve ralentie.
Une dose unique de 5 mg une fois tous les 3 mois.
L’implant est injecté par un professionnel de santé par voie sous-cutanée dans la paroi abdominale antérieure. Un anesthésique local peut être administré avant l’injection.
Il est recommandé d’initier une thérapie anti-androgénique adjuvante environ 5 jours avant de débuter Leptoprol.
Hypersensibilité à l’acétate de leuproréline, à un excipient ou à d’autres analogues de la LHRH.
Indépendance hormonale confirmée du cancer.
Enfants et adolescents.
Leptoprol est uniquement destiné aux patients de sexe masculin.
En début de traitement, l’augmentation transitoire de la concentration sérique de testostérone peut temporairement majorer certains symptômes de la maladie (douleur osseuse, obstruction des voies urinaires, compression de la moelle épinière, faiblesse musculaire dans les jambes, œdème lymphatique).
Les effets indésirables très fréquents sont : une prise de poids, des bouffées de chaleur, des douleurs osseuses, une réduction de la libido et de la puissance sexuelle, une réduction de la taille des testicules, une augmentation de la transpiration et des réactions au point d’injection.
D’autres symptômes sont fréquemment retrouvés : modification de l’appétit, perte de poids, sautes d’humeur, dépression, troubles du sommeil, maux de tête, paresthésies, nausées, vomissements, troubles musculosquelettiques, troubles urinaires, gynécomastie, fatigue, œdème périphérique et augmentation des transaminases, des gamma-GT, de la phosphatase alcaline et de la lactate déshydrogénase.
L’association aux médicaments connus pour prolonger l’intervalle QT ou aux médicaments susceptibles d’entrainer des torsades de pointes, tels que les antiarythmiqus de classe IA (quinidine, disopyramide) ou de classe III (amiodarone, sotalol…), la méthadone, la moxifloxacine ou les antipsychotiques doit être évaluée avec attention. Une thérapie de privation androgénique peut en effet prolonger l’intervalle QT.
* Un médicament hybride est un médicament dont l’AMM repose en partie sur les résultats d’essais cliniques du médicament de référence, en l’occurrence Enantone LP 11,25 mg.
FICHE TECHNIQUE
L’AVIS DE LA HAS
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