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Temps Forts
Focus
Auteur(s) : ALEXANDRA BLANC
Des pharmaciens s’y préparent activement : le bilan de médication pour patients âgés, grande nouveauté 2018 pour l’officine, était un thème central du 17e congrès de la Société française de pharmacie clinique (SFPC), organisé à Lille (Nord) du 7 au 9 février. La SFPC, à l’origine d’une fiche mémo sur ce sujet en décembre, a proposé une conférence animée par
Sophie Sergent, titulaire à Liévin (Pas-de-Calais) et Philippe Cestac, pharmacien hospitalier à Toulouse (Haute-Garonne). Rappelant les grands principes du bilan de médication, elle en propose une approche concrète. En particulier, cette nouvelle mission concerne les patients âgés recevant au moins 5 médicaments prescrits remboursés ou non, sous autorisation temporaire d’utilisation (ATU) mais aussi dispensés dans le cadre d’une rétrocession hospitalière, précise la SFPC. Autre condition d’adhésion, les médicaments doivent être prescrits pour une durée d’au moins 6 mois. « Si, au cours de cette période, un médicament est remplacé par un autre dans la même indication, la notion de chronicité reste valable. C’est le cas par exemple d’un sartan remplaçant un inhibiteur calcique dans l’hypertension artérielle », pointe Sophie Sergent. Du côté du timing, la SFPC recommande de ne pas vouloir aller trop vite dans les premiers temps : l’entretien initial de recueil d’informations peut durer une quarantaine de minutes. La durée des 4 étapes du bilan est estimée à 1 heure environ. Cela comprend les échanges avec le médecin traitant, auquel le pharmacien pourra suggérer des adaptations de traitement (voie d’administration, galénique, posologie...). Au travers d’interventions pharmaceutiques, l’officinal peut aussi mettre en exergue des prescriptions redondantes ou inappropriées, émanant de différents médecins. L’échange avec le médecin traitant se fait en priorisant les demandes, préconise la SFPC. Ainsi, si un bilan génère 4 à 5 interventions, il est préférable de cibler deux actions prioritaires à discuter dans un premier temps avec le médecin. Une bonne relation interprofessionelle est requise pour mener à bien ce nouveau suivi du patient âgé. « Il ne faut pas enclencher les bilans de médication seul dans son officine sans en informer les prescripteurs », insiste Sophie Sergent.
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