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Expertise
Nouvelle molécule
Varuby est indiqué pour prévenir les nausées et vomissements retardés associés à une chimiothérapie anticancéreuse hautement et modérément émétisante. Ce médicament réservé à l’adulte n’est pas indiqué en prévention des nausées et vomissements aigus.
Varuby doit être administré dans le cadre d’un schéma thérapeutique comportant de la dexaméthasone et un antagoniste des récepteurs 5-HT3 (sétrons).
Deux comprimés (180 mg) à prendre dans les deux heures qui précèdent le début de chaque cycle de chimiothérapie, en respectant des intervalles d’au moins 2 semaines entre chaque prise. Les comprimés sont à avaler avec de l’eau, avec ou sans nourriture.
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les patients âgés mais la prudence est recommandée après 75 ans, ainsi que chez les patients atteints d’insuffisance rénale ou hépatique sévère.
Varuby est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité au rolapitant ou à l’un des excipients. En raison de la présence de lactose, les patients atteints d’intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de syndrome de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre Varuby.
Varuby ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si nécessité absolue.
L’allaitement est déconseillé pendant tout le traitement.
Les effets indésirables les plus fréquents sont de la fatigue, des céphalées ou une constipation.
La prise de millepertuis avec le rolapitant est contre-indiquée.
L’association à un autre antagoniste des récepteurs NK1 est déconseillée.
Varuby est déconseillé chez les patients qui prennent des inducteurs enzymatiques puissants (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne… ) ou modérés (éfavirenz, rifabutine…) de manière chronique.
Prudence en cas d’association à un médicament métabolisé par le CYP2D6 ayant une marge thérapeutique étroite : tamoxifène, pimozide, métoprolol… Idem en cas d’utilisation concomitante avec des substrats de la glycoproteine P (P-gp) : digoxine, dabigatran, colchicine… Une surveillance clinique et biologique sera nécessaire.
La rosuvastatine devra être utilisée à la dose efficace la plus faible.
FICHE TECHNIQUE
L’AVIS DE LA HAS
DÉLIVRANCE
DITES-LE AU PATIENT
NAUSÉES ET VOMISSEMENTS CHIMIO-INDUITS
PHARMACOLOGIE
1 COMMENT AGIT LE MÉDICAMENT ?
Le rolapitant est un antagoniste hautement sélectif à affinité élevée pour les récepteurs de la neurokinine-1 (NK1) dont le ligand physiologique est la substance P. Il est dépourvu d’affinité pour les récepteurs à la sérotonine (5-HT3), à la dopamine ou aux corticostéroïdes.2 SON ACTION EST-ELLE ORIGINALE ?
Non : le rolapitant est un analogue de l’aprépitant (Emend) et du nétupitant (dans Akynzeo), tous deux déjà commercialisés comme anti-émétique.3 QUEL EST LE VERDICT DES ÉTUDES CLINIQUES ?
L’évaluation du rolapitant en prévention des nausées et vomissements retardés chimio-induits a été réalisée à la dose unique de 180 mg à J1 du cycle de chimiothérapie, en association avec un sétron et de la dexaméthasone. Elle repose sur trois études de phase III randomisées, en double aveugle, vs placebo :Prévoyez-vous de fermer votre officine le 30 mai prochain en signe de protestation ?
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