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Expertise
Nouveaux médicaments
Auteur(s) : YOLANDE GAUTHIER
Traitement du diabète de l’adulte.
Comme toutes les insulines, Fiasp abaisse la glycémie en facilitant l’assimilation du glucose par les cellules des tissus musculosquelettiques et adipeux, et en inhibant la production hépatique de glucose. L’ajout de nicotinamide (vitamine B3) à la formule permet, en comparaison à NovoRapid, d’accélérer l’absorption initiale de l’insuline asparte. La présence d’arginine stabilise la formule.
Elle est déterminée en fonction des besoins de chaque patient. Fiasp doit être utilisé en association avec une insuline d’action intermédiaire ou prolongée administrée au moins une fois par jour. Une surveillance glycémique et un ajustement de la dose d’insuline sont recommandés pour l’obtention d’un contrôle glycémique optimal.
En initiation de traitement : chez les diabétiques de type 1, la dose initiale recommandée est d’environ 50 % de la dose d’insuline quotidienne totale, à répartir entre les repas. Chez les diabétiques de type 2, elle est de 4 unités lors d’un ou plusieurs repas.
En remplacement d’autres insulines : le changement d’insuline prandiale peut être effectué dose pour dose, sous surveillance.
Par voie sous-cutanée, Fiasp s’administre dans les 2 minutes qui précèdent le début du repas, et éventuellement jusqu’à 20 minutes après le début du repas. L’injection se fait dans la paroi abdominale ou le haut du bras.
Fiasp peut être utilisé dans une pompe à insuline ou, si nécessaire, par voie intraveineuse.
Hypersensibilité à l’un des composants.
Fiasp peut être utilisé pendant la grossesse et l’allaitement.
L’hypoglycémie est l’effet indésirable le plus fréquent, survenant rapidement et soudainement.
Des manifestations allergiques cutanées (eczéma, rash, urticaire, dermatite) ou des réactions au site d’injection sont également souvent observées.
Les antidiabétiques oraux, inhibiteurs de la monoamine-oxydase, bêtabloquants, IEC, salicylés, stéroïdes anabolisants, sulfamides et agonistes des récepteurs du GLP-1 sont susceptibles de réduire les besoins en insuline.
A l’inverse, les contraceptifs oraux, thiazidiques, glucocorticoïdes, hormones thyroïdiennes, sympathomimétiques, hormone de croissance et danazol peuvent augmenter les besoins en insuline.
La prise de bêtabloquants peut masquer les symptômes d’une hypoglycémie. Celle d’alcool peut intensifier ou diminuer l’effet hypoglycémiant de l’insuline.
A conserver au réfrigérateur entre + 2 et + 8 °C avant ouverture.
Après la première ouverture, ou gardé sur soi en réserve, Fiasp peut être conservé pendant 4 semaines au maximum à une température inférieure à 30 °C.
FICHE TECHNIQUE
L’AVIS DE LA HAS
DITES-LE AU PATIENT
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