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Vous avez la parole
Auteur(s) : LAURENT LEFORT
« Ma motivation pour cette initiative coule de source. Nous voyons notre profession évoluer de manière flagrante et la vaccination est une opportunité pour nous orienter vers de nouvelles missions de proximité et de prévention. Qui plus est, augmenter la couverture vaccinale, et c’est bien de cela dont il s’agit, est une volonté politique et les pharmaciens ont toujours répondu présents quand l’Etat les a sollicités », explique Vincent Riera, titulaire d’une officine à Gardonne (Dordogne) et adhérent du groupement Alphega.
« Toute l’équipe crée les conditions pour pouvoir ouvrir le dialogue et cela se passe très bien. Les patients sont avenants, ce qui nous change de l’épisode Levothyrox, poursuit le titulaire. La vaccination se déroule la plupart du temps sans rendez-vous. Il n’y a pas réellement de profil type du patient qui vient se faire vacciner. Nous vaccinons aussi bien des personnes âgées que des actifs, qui profitent d’une large plage horaire. Certains couples viennent aussi se faire vacciner ensemble ! Notre premier bilan est pour l’instant encourageant : sur les 400 vaccins que nous avons reçus, 60 ont été injectés dans la pharmacie. Et ce n’est certainement pas fini, les demandes de vaccination vont aller crescendo pendant encore un petit mois, car nous sommes dans la période pendant laquelle les personnes se vaccinent. »
Pour en arriver à ce résultat, il aura aussi fallu convaincre l’équipe. « Difficile de convaincre les patients si on ne l’est pas soi-même, nous nous sommes donc vaccinés mutuellement ». Seul pharmacien de Gardonne, Vincent Riera exerce dans une commune de 1 500 habitants comptant un seul médecin. « Ils étaient trois quand je me suis installé il y a douze ans , fait-il remarquer. Il n’est donc pas étonnant que les médecins généralistes des alentours ne se soient pas ou peu manifestés. Les infirmiers sont quant à eux beaucoup plus attentifs. Si quelqu’un nous dit qu’il a l’habitude d’être vacciné par une infirmière ou son médecin, nous ne cherchons surtout pas à l’en dissuader. Nous ne sommes pas là pour piquer… des patients aux autres professionnels de santé », tient à rassurer notre expérimentateur.
« Rester derrière son comptoir, c’est une chose. Mais se retrouver dans un local fermé, ouvrir le dialogue sur des pathologies annexes et écouter le patient s’épancher sur sa santé et parfois ses problèmes personnels crée une toute autre relation. Les quinze minutes réglementaires passent très vite », conclut Vincent Riera.
BIO EXPRESS
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