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Edito
Auteur(s) :
PAR LAURENT LEFORT, RÉDACTEUR EN CHEF
Quelqu’un arrivera-t-il à baisser le volume ? Tout au moins rééquilibrer les basses et les aigus ? A l’issue de sa rencontre avec les associations de patients, le 6 septembre dernier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a fini par reconnaître un « défaut d’information » autour du changement de formule de Lévothyrox. Un (énième) groupe de travail va donc être mis en place pour mieux informer sur les médicaments. Mieux informer les patients… et les professionnels de santé (sic).
Un défaut d’information, le constat est charmant. Un ratage exemplaire en termes de communication serait plus proche de la réalité.
L’arrogance d’abord. Laboratoire, spécialistes, tous se drapent dans les oripeaux des sachants : pas d’explication au phénomène constaté, donc pas de problème. Idéal pour que les patients se sentent incompris et, pire, méprisés.
La cacophonie ensuite. Un torrent de réactions déferle. Emotionnelles, confuses. L’effet boule de neige est à son paroxysme quand entre en scène une célébrité. Difficile de trouver mieux pour entretenir la panique médiatique. Sauf peut-être des professionnels persistant à dire qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Le rétropédalage enfin. Une intervention de la ministre plus tard, on assiste à un retournement de blouses en bonne et due forme, sur le mode « il y a vraiment un problème, donc il faut absolument une explication. » Ménager la chèvre et le chou, rationalisme collectif et ressenti individuel, l’exercice est décidément ardu.
L’histoire ne demandant qu’à se répéter, on n’aura pas à attendre trop longtemps pour savoir si la leçon a été retenue.
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