Le vote de la semaine - Le Moniteur des Pharmacies n° 3189 du 09/09/2017 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des pharmacies n° 3189 du 09/09/2017
 

Vous avez la parole

Auteur(s) : PROPOS RECUEILLIS PAR FRANÇOIS POUZAUD 

Pensez-vous, compte tenu de l’évolution du métier, que les services, nouvelles missions et activités spécialisées de l’officine prendront l’ascendant sur le médicament lui-même ?

OUI MAIS…

Ces activités prendront une place de plus en plus prépondérante, peut-être de l’ordre de 10 à 15 % du chiffre d’affaires d’une officine. Dans l’avenir, il faudra distinguer des pharmacies généralistes et des pharmacies spécialistes. Je suis entré depuis longtemps dans cette dernière démarche en passant plusieurs diplômes complémentaires de référence dans les pathologies du sommeil, l’infectiologie et de pharmacien oncologue. Au sein de mon officine, j’ai développé des activités dans le secteur de la LPPR recouvrant plus de 1000 patients en deux ans et demi pour un CA de plus de 1 M€ (environ 30 % du CA total). Mais j’ai cédé cette activité qui réclamait des ressources financières trop importantes pour la développer à une société cotée en bourse.
Bernard Abahouni, Vaulx-en-Velin (Rhône)

NON

Le cœur du métier restera toujours la dispensation du médicament, les services et nouvelles missions permettront, en revanche, de se différencier et de fidéliser la clientèle. Mais cela restera marginal comme activité. Pour bien faire, il faudrait dédier 1 ou 2 journées dans la semaine aux consultations pharmaceutiques, cela prendrait trop de temps et je ne suis pas certain que les clients soient prêts à nous accorder également de leur temps. En deux ans, je n’ai réalisé qu’une dizaine d’entretiens pharmaceutiques… Les services et soins à domicile, ce n’est pas vraiment notre métier. Reste la spécialisation en MAD qui peut effectivement représenter un champ d’activité important. Ce type d’investissement n’est pas permis à tout le monde, surtout à Paris.
Riad Rossanaly Vasram, Issy les Moulineaux (Hauts-de-Seine)


OUI

Nous entrons dans une nouvelle façon d’exercer. Cette évolution est indispensable pour que notre réseau, actuellement en grande souffrance, puisse rester performant. J’espère que les services et nouvelles missions vont se mettre en mouvement et prendre une dimension importante. L’objectif n’est plus de raisonner en croissance de chiffre d’affaires mais en augmentation de marge suffisante pour continuer à faire vivre nos officines. Nous sommes condamnés à réussir cette période de transition, ce sera difficile au départ car compte tenu des enjeux d’équilibre des créances publiques, la marge de manœuvre sur la rémunération est pour l’instant limitée.
Charles Barrière, Is-sur-Tille (Côte-d’Or)

Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?


Décryptage

NOS FORMATIONS

1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.

Les médicaments à délivrance particulière

Pour délivrer en toute sécurité

Le Pack

Moniteur Expert

Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !