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Expertise
Ouverture
Auteur(s) : YOLANDE GAUTHIER
Le sida aura plusieurs fois tenu le haut de l’affiche cet été. Avec, le 23 août, la sortie du film « 120 battements par minute » relatant le combat de militants d’Act Up Paris. Ou encore avec, du 23 au 26 juillet, le 9e congrès de l’International Aids Society (IAS) qui s’est déroulé à Paris. La question de l’allègement du traitement antirétroviral y a été largement débattue. « Les traitements d’aujourd’hui sont plus efficaces et moins toxiques à long terme, et on peut espérer qu’on puisse encore les simplifier », a déclaré le Pr Jean-François Delfraissy, co-président de ce congrès (photo ci-dessus). Si la trithérapie reste la norme, des stratégies de bithérapie ou même de monothérapie sont testées. Ainsi, dans l’étude ANDES, une bithérapie associant darunavir boosté et lamivudine a montré une efficacité similaire au traitement par darunavir boosté, lamivudine et ténofovir après 24 semaines de suivi. Les résultats d’une bithérapie dolutégravir-lamivudine sont également positifs, avec 90 % de taux de succès virologique (seuil de 50 copies/ml) à 24 semaines. L’allégement peut aussi passer par une prise séquentielle de 4 ou 5 jours par semaine. Deux essais français ont déjà démontré leur efficacité avec à la clé une diminution des effets indésirables, une meilleure qualité de vie et un moindre coût. Un troisième essai, randomisé (étude Quatuor), démarre. Il comparera différentes trithérapies prises 4 jours par semaine ou tous les jours par 640 malades.
Les patients devant être traités à vie, l’intérêt pour de nouvelles formes d’administration à longue durée d’action est grand. À ce titre, l’étude de phase IIbLATTE-2 suscite de grands espoirs. Elle a évalué l’efficacité d’une injection intramusculaire de cabotégravir (inhibiteur d’intégrase) et rilpivirine toutes les 4 ou 8 semaines, par rapport à une trithérapie orale. Les résultats sont prometteurs, avec respectivement 87 et 94 % de maintien de la suppression de la charge virale chez les patients sous injection mensuelle ou bimensuelle, contre 84 % pour ceux sous trithérapie orale quotidienne.§
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