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Expertise
Phytothérapie
Auteur(s) : CHANTAL OLLIER
Arbuste de 5 mètres de haut au tronc ramifié et aux branches épineuses, l’oranger amer ou bigaradier est résistant et sert de porte-greffe à la plupart des Citrus.
Les feuilles persistantes, coriaces, entières, de forme elliptique, ont un pétiole articulé et ailé. Les fleurs blanches, très odorantes, donnent une baie, plus petite que l’orange douce, à suc acide et amer (orange de Séville).
Flavonoïdes (minimum 0,8 %) : néohespéridine, ériocitrine, naringine, rhoifoline, néoériocitrine, néodiosmine (hétérosides de flavanones). La présence d’un sucre, le néohespéridoside (disaccharide), est responsable du goût amer.
Huile essentielle (0,2 à 0,4 % du poids frais) : linalol (36 à 58 %), acétate de linalyle (12 à 20 %), acétate de géranyle (4 à 8 %), alpha-terpinéol (7 à 13 %). En aromathérapie, l’HE dite de petit grain bigarade est obtenue par distillation des feuilles et des ramilles de l’arbre. Elle diffère légèrement de l’HE obtenue uniquement des feuilles, par la présence de constituants plus nombreux mais avec les mêmes constituants majoritaires.
Acides phénols : acide férulique principalement.
Amaroïde : limonine (dilactone triterpénique pentacyclique à goût amer).
La feuille est antispasmodique par la présence conjointe de dérivés flavoniques et des alcools et esters monoterpéniques de l’huile essentielle.
Son activité sédative est qualifiée de légère.
Dans le cadre d’une étude pilote, l’HE de petit grain bigarade utilisée en diffusion s’est montrée régulatrice du système nerveux, diminuant ainsi le stress et augmentant les capacités d’attention et de réactivité des sujets.
Infusion 15 min à 20 g/l, 250 à 500 ml par jour :
– à répartir sur la journée en cas d’agitation, de nervosité,
– à prendre après le repas du soir et 30 minutes avant le coucher en cas de troubles de l’endormissement.
Non documenté.
Déconseillé par prudence chez la femme enceinte ou qui allaite.
Non documenté.
FICHE TECHNIQUE
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