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Temps Forts
Focus
Auteur(s) : EMILIE BOLLINGER
Pour tenir l’engagement présidentiel de faire progresser les dépenses d’assurance maladie de 2,3 % par an et préparer le premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le gouvernement pourra s’inspirer de la nouvelle cartographie des pathologies et de dépenses présentée par l’Assurance maladie le 31 mai. Que montre-t-elle ? Sur les 56 principales pathologies repérées et les 27 postes de dépenses pris en compte en ville (médicaments, soins médicaux…), des évolutions ont pu être observées depuis 2012. « Certaines dynamiques pourraient être expliquées par le début du virage ambulatoire », explique Christelle Gastaldi-Ménager, du département des études sur les pathologies et les patients. L’exemple de la maladie coronaire chronique est, à cet égard, intéressant. Cette pathologie a touché 1,5 million de personnes en 2015 pour un coût pour l’Assurance maladie de 3,4 milliards d’euros. Une dépense en baisse chaque année de 8 % depuis 2012, alors que les effectifs ont augmenté de 2,5 % sur la période. Si on regarde dans le détail, on constate que le coût des séjours hospitaliers est passé en trois ans (2012-2015) de 461 à 437 millions d’euros et celui des soins infirmiers de ville de 88 à 100 millions. Ce qui signifie que les patients souffrant d’angine de poitrine, par exemple, sont de plus en plus souvent soignés en ville.
Mais dans le même temps, la dépense de médicaments pour ces derniers a très fortement baissé, de 678 à 503 millions d’euros. « Cette baisse traduit très probablement l’évolution des prix ainsi que les actions de l’Assurance maladie sur les prescriptions dans ces pathologies », commente Christelle Gastaldi-Ménager. Une tendance qui montre l’intérêt pour les pharmaciens de déconnecter davantage leur rémunération du seul prix du médicament. Enfin, selon ses projections basées sur les données démographiques de l’INSEE, la Cnamts estime que d’ici à 2020, 580 000 personnes supplémentaires auront une nouvelle pathologie ou des traitements au long cours. Dans le diabète, ce sont 455 000 nouveaux patients qui sont attendus et dans les maladies cardio-neurovasculaires, plus de 600 000.
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