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Stratégies
Gestion
Auteur(s) : FRANÇOIS POUZAUD
Il existe de bonnes raisons de changer de banque : dégradation des relations avec son banquier, départ d’un interlocuteur compétent au désavantage de l’entreprise, frais de gestion plus élevés qu’à la concurrence, réinstallation dans une autre région… De plus, à la suite de difficultés financières, personne n’est à l’abri d’une rupture brutale d’un concours bancaire. Cette dernière situation est d’autant plus périlleuse qu’il faut alors chercher une banque de remplacement dans l’urgence. Quitter une banque suppose au préalable d’avoir bien analysé les offres des autres banques, et fait jouer la concurrence entre elles en présentant un dossier solide.
Les relations de bienveillance instituées avec la banque de départ ont leur importance pour faciliter les opérations de transfert du compte professionnel. Il faut d’abord lire dans son contrat les modalités de clôture du compte (conditions, coût, délai…), pour éviter de mauvaises surprises. « Les entreprises ne bénéficient pas du nouveau dispositif d’aide à la mobilité bancaire mis en place depuis le 6 février 2017 par la loi Macron pour les particuliers », tient à préciser Christophe Vandelet, directeur adjoint de réseau à BNP-Paribas, directeur régional Nord et Est. Par conséquent, le changement de domiciliation bancaire sera facturé. Le pharmacien peut aussi effectuer lui-même ces démarches fastidieuses auprès de ses différents partenaires (grossiste, laboratoires, SSII…), clients, organismes payeurs (Sécurité sociale, mutuelles, assurances privées...), administrations (Urssaf, service des impôts, RSI…) et prestataires (abonnement gaz, électricité, eau, téléphone, internet…). Ou confier la partie relevant des régimes d’assurance maladie complémentaire à une société spécialisée dans la gestion du tiers-payant, dans le cadre d’une prestation ponctuelle, en dehors de toute contractualisation d’externalisation du tiers-payant. « La CPAM dont dépend l’officine se charge d’inscrire ses nouvelles coordonnées bancaires au fichier centralisé de la Sécurité sociale accessible à tous les organismes qui gèrent le régime obligatoire d’assurance maladie », indique Ludwig Schönborn, directeur général de Santépros.
« Pour une officine de 2 M€ de CA, il faut laisser des provisions suffisantes sur l’ancien compte, entre 10 000 et 15 000 euros environ, pendant un mois minimum et 3 mois maximum pour le règlement de chèques et de prélèvements non encore débités », conseille Christophe Vandelet. En cas de prélèvement sur un compte clos, il y aura rejet et l’entreprise s’exposera à un incident bancaire.
Il faut s’assurer que le contrat de prêt n’interdit pas son rachat pendant les premières années, et que la proposition alléchante faite par un concurrent est intéressante. Ce qui n’est pas forcément évident, compte tenu des frais qui seront engagés par la clôture du premier prêt par remboursement anticipé et de ceux inhérents à l’ouverture du nouveau crédit professionnel. Tout cela doit être correctement chiffré avant de prendre sa décision. Il peut être judicieux de conserver le remboursement du prêt sur la pharmacie dans son ancienne banque, moyennant un versement programmé du montant de la mensualité, voire de conserver un compte personnel actif afin de maintenir une relation de qualité avec elle.§
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