Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Expertise
Formation
Auteur(s) : KARELLE GOUTORBE
L’hypnose correspond à un état de conscience dit « intermédiaire », entre veille et sommeil, induit par la suggestion.
Les définitions varient en fonction des courants et des spécialistes, mais depuis la seconde moitié des années 1990, cet état de conscience modifié a été identifié et caractérisé en imagerie cérébrale.
La technique la plus ancienne utilise des suggestions directes, plaçant la personne hypnotisée sous la direction de l’hypnotiseur.
Ces techniques ont été abandonnées au profit d’une approche non directive, plus respectueuse du patient. Elle consiste à le replacer au centre de la pratique, à l’accompagner plus que le diriger. Le patient est ainsi amené à découvrir ses propres ressources et même à s’exercer de façon autonome (autohypnose).
Une induction hypnotique demande une coopération complète du patient. Ce dernier est amené à focaliser son attention sur des éléments visuels, auditifs (les sons autour, le bruit du souffle) et kinesthésiques (les appuis du corps, la respiration). Il est ainsi progressivement conduit dans un état hypnotique, qui correspond à une modification de la vigilance normale. Le thérapeute propose ensuite des suggestions à visée thérapeutique.
En fonction du cadre dans lequel l’hypnose est pratiquée, il est possible de permettre au sujet de ressentir plus de confort, de se ressourcer dans un lieu de sécurité ou même de « dialoguer » avec son inconscient.
Au cours d’une séance, on peut observer certains phénomènes, comme une lévitation ou une catalepsie (du bras, par exemple) ou une distorsion de la perception du temps. Au terme de la séance, le patient revient à la réalité habituelle en douceur. Un échange peut alors s’instaurer entre le patient et le praticien avant de clôturer la séance.
L’hypnose peut être pratiquée soit à des fins psychothérapeutiques (par un psychiatre, un psychologue ou un psychothérapeute), soit en milieu hospitalier par des médecins, des anesthésistes ou des infirmiers formés (prise en charge de la douleur aiguë ou chronique).
L’hypnose peut aider à mieux prendre en charge :
- la douleur avec un soulagement des patients atteints de douleurs chroniques en modifiant leur perception de la douleur. En milieu hospitalier, elle peut également compléter l’anesthésie lors de certaines interventions chirurgicales (hypnosédation). Des infirmières utilisent cette méthode lors de la réalisation de pansements complexes ou de soins douloureux ;
- les addictions pour arrêter de fumer, dans l’alcoolisme ou encore les troubles alimentaires ;
- les troubles psychologiques comme les états de stress post-traumatiques, les phobies, l’anxiété, la dépression ;
- les facteurs psychologiques impliqués dans certaines maladies comme l’eczéma, le psoriasis, la spasmophilie, les troubles digestifs, la colopathie fonctionnelle.
À SAVOIR
Le manque à gagner lié à la perte des produits de contraste vous inquiète-t-il ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !