Testez-vous - Le Moniteur des Pharmacies n° 3169 du 18/03/2017 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des pharmacies n° 3169 du 18/03/2017
 

Cahiers Formation du Moniteur

Evaluation

Auteur(s) : RÉALISÉ PAR   :  NATHALIE BELIN, ALEXANDRA BLANC, ANNE-HÉLÈNE COLLIN  ET  ANNE DROUADAINE,  PHARMACIENNES, COORDIN ATION   :  ANNE-HÉLÈNE COLLIN  SOUS LA RESPONSABILITÉ DE  FLORENCE BONTEMPS,  DIRECTRICE SCIENTIFIQUE  

Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans Le Moniteur des pharmacies depuis le 17 décembre 2016 ?

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3156 DU 17 DÉCEMBRE 2016 

L’AMBLYOPIE

VRAI OU FAUX ?

1  L’amblyopie est un trouble de la vision de loin.

2  Elle se manifeste généralement chez les adultes à partir de l’âge de 50 ans.

3  L’amblyopie n’est pas améliorée par le port de lunettes.


4  Le traitement consiste à couvrir l’œil non amblyopique par un pansement occlusif.

5  En cas de récidive, la chirurgie est proposée.

6  En l’absence de diagnostic ou de traitement, la perte fonctionnelle définitive de l’œil peut survenir.
Réponses : 1 faux. L’amblyopie est une interruption des connexions neuronales cérébrales se traduisant par une baisse de l’acuité visuelle ou le non-usage d’un œil. 2 faux. L’amblyopie se manifeste chez l’enfant. 3 vrai. 4 vrai. 5 faux. Le port de lunettes dont un verre présente une surcorrection ou un filtre qui brouille la vue est proposé. 6 vrai.

le fenouil doux

1. Les graines de fenouil doux sont traditionnellement utilisées :

a.  dans les douleurs abdominales d’origine digestive et les spasmes associés aux dysménorrhées

b.  pour favoriser l’élimination rénale de l’eau et les fonctions d’élimination de l’organisme

c.  comme expectorant en cas de toux associée à un rhume

2. Chez l’adulte, le fenouil doux est proposé :

a.  en infusion : 1 cuillère à café de drogue pour 250 ml d’eau, 3 fois par jour

b. en poudre : 400 mg, 3 fois par jour

c. en teinture-mère : 50 gouttes, 2 à 3 fois par jour

3. Le fenouil doux ne doit pas être proposé :

a. chez l’enfant de moins de 12 ans

b. chez la femme enceinte

c. en cas d’allergie aux apiacées

Réponses : 1 a, c. 2 a, b. 3 b, c (le fenouil doux est déconseillé chez l’enfant de moins de 4 ans).

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3158 DU 7 JANVIER 2017 

TEST DE DIAGNOSTIC RAPIDE DE LA GRIPPE

VRAI OU FAUX ?

1  Les tests de diagnostic rapide (TDR) de la grippe mettent en évidence la présence de virus Influenza A et B.

2  Les TDR sont à conseiller chez tous les patients avec des symptômes pseudo-grippaux : courbatures, fièvre, frissons, asthénie…


3  Le test ne peut être réalisé chez les patients vaccinés contre la grippe.

4  Si le test est positif, une consultation médicale est obligatoire dans tous les cas.
Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. Les TDR de la grippe sont réalisables, même si le patient a reçu un vaccin antigrippal. 4 faux. Une consultation médicale s’impose chez les femmes enceintes, les patients immunodéprimés, les personnes âgées de plus de 65 ans et les enfants de moins de 3 ans. Dans les autres cas, proposer un traitement symptomatique (pas d’aspirine chez l’enfant).

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3159 DU 14 JANVIER 2017 

LES BÊTABLOQUANTS

1. Les bêtabloquants, en s’opposant à l’action de l’adrénaline et de la noradrénaline,
ont notamment des effets :
a.  chronotropes, bathmotropes, inotropes et dromotropes positifs
b.  chronotropes, bathmotropes, inotropes et dromotropes négatifs
c. broncho et vasoconstricteurs
d. broncho et vasodilatateurs
2. Ils sont principalement indiqués :
a. dans l’asthme
b. dans l’hypertension artérielle
c. dans l’insuffisance coronarienne
d. dans le diabète de type 1 et 2
3. Certains bêtabloquants disposent également d’une AMM dans l’insuffisance cardiaque chronique. Parmi eux, citons :
a. le bisoprolol
b. l’aténolol
c. le propranolol
d. le nébivolol
4. Les bêtabloquants sont notamment contre-indiqués :
a. en cas d’asthme
b. en cas d’hypotension artérielle
c. en cas d’insuffisance coronarienne
d. en cas de maladie de Reynaud
5. Les bêtabloquants peuvent provoquer une hypotension. Ils ont aussi pour effets indésirables :
a. une hyperthyroïdie
b. des bronchospasmes et une dyspnée
c. un refroidissement des extrémités
d. une dysfonction érectile
e. une aggravation d’une hypoglycémie
Réponses : 1 b, c. 2 b, c. 3 a, d. 4 a (formes sévères pour les bêtabloquants cardiosélectifs), b, d. 5 b, c, d, e.

« Je voudrais quelque chose pour soulager mes articulations »

Mme G., 65 ans, souffre d’arthrose depuis quelques années

– Je suis en pleine crise d’arthrose : mon genou me fait souffrir depuis hier. J’ai vu une publicité pour la glucosamine… Vous en avez ?

– Bien sûr, et c’est tout à fait adapté pour votre arthrose du genou. Vous n’êtes pas allergique aux crustacées ?

Le pharmacien a-t-il bien répondu ?

Non. La glucosamine est un antiarthrosique d’action lente, indiqué en traitement de fond de l’arthrose du genou, qui demande 1 à 2 mois d’utilisation régulière pour observer une action sur les douleurs. La glucosamine n’est donc pas adaptée pour soulager la crise de Mme G. Le pharmacien aurait dû lui proposer un antalgique, par voie orale et/ou locale : paracétamol, ibuprofène voire codéine, en fonction des précautions d’emploi et contre-indications.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3159 DU 14 JANVIER 2017 

ACCOMPAGNER LE PATIENT HYPERTENDU

1. Léon, 56 ans, est suivi depuis plusieurs années pour une hypertension artérielle. Sa pression artérielle est stabilisée par l’association d’un bêtabloquant et d’un diurétique. Léon se plaint d’un rhume et a le nez bouché, sans fièvre associée. Vous pouvez conseiller :
a. un lavage de nez au sérum physiologique
b. une solution nasale hypertonique
c.  une forme orale à base de vasoconstricteur : pseudo-éphédrine ou éphédrine
d.  aucune de ces solutions : une consultation médicale s’impose
2. Ginette, 72 ans, sous amlodipine et furosémide pour hypertension artérielle, se plaint de constipation depuis 3 jours. Vous conseillez :
a. une forme orale à base de laxatif osmotique
b. des suppositoires à la glycérine
c. une tisane aux plantes : séné, bourdaine…
d.  aucune de ces solutions : une consultation médicale s’impose
3. Henri, 62 ans, renouvelle son traitement contre une hypertension artérielle : énalapril 5 mg, 1 comprimé par jour. Henri demande également un sirop contre une toux sèche survenue il y a déjà plusieurs jours. Vous proposez :
a. un sirop à base dextrométhorphane
b. un sirop à base de codéine
c.  de l’huile essentielle de petit grain bigarade par voie orale
d.   aucune de ces solutions : une consultation médicale s’impose
4. Jérémy, 45 ans, hypertendu mais dont le traitement n’est pas encore stabilisé, souffre de maux de tête depuis ce matin. Vous lui conseillez :
a. du paracétamol en forme effervescente
b. du paracétamol en comprimé
c. de l’ibuprofène en comprimé
d.  aucune de ces solutions : une consultation médicale s’impose
Réponses : 1 a, b. Les vasoconstricteurs sont contre-indiqués chez les patients hypertendus. Le traitement du rhume repose avant tout sur le lavage des fosses nasales avec du sérum physiologique. Une solution nasale hypertonique, avec son effet décongestionnant, est à préférer en cas de nez bouché. 2 a, b. Les dérivés anthracéniques (séné, cascara, bourdaine…) et les laxatifs irritants (bisacodyl) sont hypokaliémiants, effets indésirables commun avec le furosémide. Il convient de ne pas associer ces traitements, et préférer un autre type de laxatif. 3 d. Une toux sèche persistante est l’un des effets indésirables des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle nécessite une consultation médicale, afin d’envisager un changement dans le traitement de l’hypertension artérielle. 4 b. Les AINS ne sont pas à conseiller chez un patient hypertendu, même en usage ponctuel, surtout si la tension artérielle n’est pas stabilisée. Le paracétamol, voire l’association paracétamol-codéine sont des conseils de première intention. Les formes effervescentes, riches en sodium, sont également à éviter. Une consultation est à envisager en cas de maux de tête persistants.

Vrai ou faux ?

1  La valeur seuil en automesure tensionnelle est la même qu’au cabinet médical : 140-90 mmHG.

2  Privilégier les autotensiomètres qui se placent au niveau du bras.

3  Lorsque la mesure est prise le matin, elle doit être effectuée avant le petit déjeuner et la prise de médicament.

4 Lorsque la mesure est prise le soir, elle doit être effectuée avant le dîner.

5  Chez un patient hypertendu, il est conseillé de limiter la consommation de sel à 6 g par jour.

6  1 quart de baguette de pain contient 1 g de sel.

7 Les sels de substitution peuvent être conseillés chez tous les patients hypertendus, sans avis médical.

8 Les substituts nicotiniques sont, avec l’accompagnement psychologique, recommandés en première intention dans le sevrage tabagique.

Réponses : 1 faux. Les valeurs en automesure sont plus basses que celles obtenues au cabinet médical. La valeur seuil en automesure est de 135-85 mmHg. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Lorsque la mesure est prise le soir, elle doit être effectuée entre le dîner et le coucher. 5 vrai. 6 vrai. 7 faux. Les sels de substitution contiennent une teneur en potassium non négligeable, notamment pour les patients sous médicament hyperkaliémiant. 8 vrai.

En automesure tensionnelle, il est conseillé d’effectuer la mesure selon la règle des 3 :

a 3 mesures par semaine, sur 3 mois consécutifs

b 3 mesures par jour, pendant 3 jours consécutifs

c 3 mesures, 3 fois par jour, pendant 3 jours consécutifs

d 3 mesures matin et soir, pendant 3 jours consécutifs

e 3 mesures matin et soir, 3 jours par semaine

Réponse : d.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3160 DU 21 JANVIER 2017 

ANORO

1. Anoro, associant uméclidinium et vilantérol, est indiqué :
a.  dans la bronchopneumopathie chronique obstructive
b.  dans l’asthme
2. Anoro est administré :
a.  à raison d’un comprimé par jour à la même heure
b.  à raison d’une inhalation par jour à la même heure
c. à raison d’une inhalation matin et soir
3. Anoro peut provoquer :
a. une rhinopharyngite
b. une douleur oropharyngée
c. une voie rauque
Réponses : 1 a. 2 b. 3 a, b.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3160 DU 21   JANVIER 2017 

AUTOUR DES MÉDICAMENTS INJECTABLES

VRAI OU FAUX ?

1  Plus le diamètre d’une aiguille est petit, plus son expression en gauge (G) est grand, par exemple : 25 G < 20 G.

2  La couleur de l’embase des aiguilles correspond à la voie d’administration (sous-cutanée, intraveineuse, intramusculaire…).

3 Les boîtes de collecte des déchets d’activité de soins à risque infectieux (DASRI) sont remises gratuitement dans les pharmacies aux patients concernés.

4  Une injection intramusculaire peut se faire au niveau de l’abdomen et de la face externe de la cuisse.
Réponses : 1 vrai. 2 faux. Elle correspond au diamètre de l’aiguille. Une aiguille d’un même diamètre peut être utilisée pour différentes voies d’injection. 3 vrai. 4 faux. L’injection au niveau de l’abdomen est réservée à la voie sous-cutanée. L’injection IM peut se faire dans le muscle deltoïde, le muscle moyen fessier, ou encore la face externe du haut de la cuisse.

Qu’auriez-vous répondu ?

Monsieur V., 62 ans, débute un traitement par insuline. Il doit réaliser 4 injections sous-cutanées par jour :

– J’ai bien retenu qu’il fallait que je change de site d’injection à chaque fois, mais je choisis l’endroit que je veux ?

– Oui. Il vous suffit d’alterner entre l’abdomen, la cuisse, du côté droit et du côté gauche, et de varier le lieu d’injection dans ces zones.

Etes-vous d’accord avec votre confrère ?

Pas tout à fait ! L’absorption d’insuline est différente en fonction du lieu d’injection (cuisse, abdomen…). Il est donc préférable d’injecter le médicament dans la même zone du corps à la même heure dans la journée, afin de maintenir une cinétique semblable d’un jour à l’autre.

1. Corine T., 65 ans, sous warfarine depuis 6 mois, va se faire vacciner par une infirmière contre la grippe. Que faut-il lui recommander :

a.  d’envisager avec son médecin un arrêt de son anticoagulant pendant quelques jours

b.  de signaler à l’infirmière la prise d’anticoagulant. Une injection par voie sous-cutanée sera préférée

c.  aucune adaptation n’est nécessaire

2. Mélissa, 40 ans, vient de se faire poser un cathéter central type PAC pour recevoir ses cures de chimiothérapie. Elle présente une rougeur de la peau et une douleur au niveau du PAC, sans fièvre. Que lui dire ?

a.  l’absence de fièvre indique qu’il ne s’agit pas d’une infection. Elle en parlera avec son médecin lors de la prochaine visite

b.  la douleur et la rougeur sont des réactions normales qui s’estompent avec le temps

c.  une douleur et une rougeur de la peau, avec ou sans fièvre, signe une infection. Elle doit consulter un médecin sans délai

3. La maman de Romane, 16 mois, vient chercher un vaccin Priorix (rougeole-oreillons-rubéole). Elle s’inquiète d’une réaction post-vaccinale. Vous lui indiquez qu’une réaction fébrile peut survenir :

a. entre 7 et 12 jours suivant l’injection

b.  dans les 48 heures suivant la vaccination

c.  jusqu’à 30 jours suivant l’injection

Réponses : 1 b. 2 c. 3 a et c. Une fièvre peut survenir en moyenne 7 à 12 jours après l’injection du vaccin rougeole-oreillons-rubéole, et jusqu’à 30 jours suivant la vaccination. Elle peut être prise en charge par l’administration de paracétamol.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3161 DU 28 JANVIER 2017 

ÉPILEPSIE : CONDUITE À TENIR EN CAS DE CRISE

1. Pendant la crise généralisée, il faut :
a.  laisser se dérouler la crise, sans contention
b. desserrer les vêtements, ôter les lunettes
c. mettre un objet dans la bouche
2. L’appel au Samu (15) est nécessaire :
a.  si une crise généralisée dure plus de 5 minutes
b. si une crise partielle dure plus de 30 minutes
c. si une deuxième crise survient
d. dans tous les cas
Réponses : 1 a, b. Pendant la crise, il faut laisser se dérouler la crise, sans rien mettre dans la bouche, et sécuriser le patient (protéger et surélever la tête, écarter tout objet blessant, contention si le patient est exposé à un danger). 2 a, b, c. Appeler également les secours si le patient s’est blessé pendant la crise ou si la reprise de conscience tarde ou est incomplète.

« JE VOUDRAIS QUELQUE CHOSE CONTRE LES BRÛLURES »

Martine, 22 ans, s’est brûlée en cuisinant :

– Je viens de me brûler avec le four… Je n’ai rien osé mettre dessus, je ne savais pas quoi faire.

– Avez-vous mal ?

– Bien sûr ! Regardez, la peau est toute rouge et il y a comme une cloque sur ma main !

– C’est une brûlure du 2e degré superficiel. Vous vous êtes brûlée il y a combien de temps ?

– Il y a tout juste 10 minutes, le temps d’éteindre le four et de venir vous voir… Vous allez percer la cloque ?

Quelle est la conduite à tenir ?

En cas de brûlure thermique, le premier geste à effectuer est de refroidir la zone atteinte pour diminuer la profondeur et la surface de la brûlure, réduire l’œdème et la douleur : passer sous l’eau courante entre 15 °C et 20 °C pendant environ 15 minutes. Ce geste n’a d’intérêt que s’il est effectué dans la demi-heure qui suit la brûlure. Laisser les cloques intactes, leur rupture

augmente la douleur et le risque d’infection. L’application d’antiseptique n’est pas nécessaire sur les brûlures superficielles et localisées : un lavage à l’eau, une bonne hygiène et une surveillance suffisent. L’apparition d’une réaction inflammatoire autour de la plaie, une aggravation de la lésion après 48 heures ou la présence de pus imposent une consultation médicale.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3161 DU 28 JANVIER 2017 

SPÉCIAL ASTHME

VRAI OU FAUX ?

1  Les entretiens pharmaceutiques rémunérés de l’asthme peuvent être proposés à tous les patients majeurs sous corticoïdes inhalés pour une durée prévisible d’au moins 6 mois.

2  La rémunération est conditionnée par la réalisation d’au moins 3 entretiens dans l’année.


3 Les entretiens peuvent être menés par toute l’équipe officinale : pharmaciens, préparateurs et étudiants.

4  Les entretiens sont menés dans l’espace de confidentialité.
Réponses : 1 vrai. 2 faux. Le versement de la rémunération est conditionné à la réalisation d’au moins deux entretiens pharmaceutiques au cours de l’année civile de référence, ou, par dérogation, d’au moins un entretien si l’adhésion intervient à compter du second trimestre de l’année. 3 faux. Seuls les pharmaciens inscrits à l’Ordre, titulaires ou adjoints, peuvent réaliser l’entretien pharmaceutique. 4 vrai.

1. Quelle est la particularité des spécialités Symbicort 100/6 et 200/6, Formodual et Innovair 100/6, Spiromax Duoresp 160/4,5, associant un corticoïde et du formotérol ?

a.  ils se conservent entre +2 °C et +8 °C avant leur dispensation

b.  ils s’utilisent à la fois en traitement de fond et lors de la survenue de symptômes de l’asthme (crise)

c. ils nécessitent une prescription par un spécialiste

2. Quels sont les outils fournis par l’Assurance maladie dans le cadre des entretiens pharmaceutiques de l’asthme ?

a. le guide d’accompagnement des patients

b. le questionnaire d’évaluation de l’observance

c. les dispositifs d’inhalation placebo

d. le mémo sur les facteurs déclenchant de l’asthme

Réponses : 1 b. Le formotérol est un bêta-2 agoniste de longue durée d’action mais de délai d’action court (3 minutes). Les patients qui prennent quotidiennement ces spécialités, associant un corticoïde et du formotérol en traitement de fond, peuvent également les utiliser, en cas de besoin, lors de la survenue de symptômes de l’asthme. 2 a, b et d. Les outils sont téléchargeables sur le site ameli.fr, rubrique Pharmaciens. Les dispositifs d’inhalation placebo sont à demander auprès des laboratoires.

Associez les molécules utilisées dans l’asthme à leur classe pharmacologique :

1. Salbutamol

2. Budésonide

3. Montélukast

4. Formotérol

5. Ipratropium

6. Terbutaline

a. Bêta-2 agonistes de courte durée d’action

b. Bêta-2 agonistes de longue durée d’action

c. Corticoïdes

d. Anticholinergiques

e. Antileucotriènes

Réponses : 1 a. 2 c. 3 e. 4 b. 5 d. 6 a.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3162 DU 4 FÉVRIER 2017 

UNE ANNÉE DANS LA VIE DE MADAME MARTIN : UN BÉBÉ POUR SEPTEMBRE

VRAI OU FAUX ?

1  Afin de prévenir les malformations du tube neural, la supplémentation en folates est recommandée chez la femme enceinte à raison de 400 µg par semaine.

2  Cette supplémentation en folates doit être poursuivie jusqu’à la 12e semaine d’aménorrhée.

3  Afin d’éviter une séroconversion à la toxoplasmose, une femme enceinte doit consommer de la viande bien cuite et peler les fruits ou les légumes.


4 Les produits laitiers et les charcuteries peuvent être proposées aux femmes enceintes sans restriction.

5  En revanche les poissons fumés sont à éviter.

6  En l’absence d’immunité contre la rubéole, un vaccin doit être administré, et ce quel que soit le stade de la grossesse.
Réponses : 1 faux. La supplémentation en folates est de 400 µg par jour. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Les produits laitiers non pasteurisés et les charcuteries artisanales sont à éviter au cours de la grossesse. 5 vrai. 6 faux. Le vaccin contre la rubéole, vaccin vivant, est contre-indiqué pendant la grossesse. Une contraception efficace doit être conduite dans le mois qui suit la vaccination.

la lèpre

1. La lèpre est une infection bactérienne :

a. peu contagieuse

b.  éradiquée en France métropolitaine et d’outre-mer depuis plus de 20 ans

2. La période d’incubation est de :

a. 1 à 7 jours

b. 5 à 20 jours

c. 1 à 7 ans

d. 5 à 20 ans

3. La lèpre se manifeste :

a.  par une atteinte neurologique, avec hypertrophie des nerfs

b.  par une atteinte digestive, provoquant des diarrhées profuses aqueuses

c.  par des lésions cutanées, essentiellement maculeuses

d.  par des signes d’atteintes pulmonaires : toux, dyspnée

4. Le traitement :

a.  repose sur une monothérapie antibiotique : amoxicilline, céphalosporine…

b.  associe plusieurs antibiotiques : rifampicine, dapsone…

c. est conduit sur plusieurs mois

d.  permet la guérison sans séquelle s’il est débuté précocement

Réponses : 1 a. 2 d. 3 a, c. 4 b, c, d.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3162 DU 4 FÉVRIER 2017 

L’HÉPATITE C

VRAI OU FAUX ?

1  Une personne guérie d’une hépatite C est protégée à vie contre une nouvelle infection par ce virus.

2  Le tabac aurait des effets délétères sur les lésions du foie.

3 Le surpoids ou l’obésité sont des facteurs de risque d’aggravation de la fibrose.


4  L’hépatite C se transmet essentiellement par voie sexuelle.

5  Le risque de transmission à l’entourage est faible.

6  La vaccination contre le pneumocoque et la grippe saisonnière est recommandée.
Réponses : 1 faux. En cas de guérison, une nouvelle contamination est possible car les anticorps anti-VHC ne sont pas protecteurs. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. La toxicomanie intraveineuse ou nasale (partage de seringues et/ou du matériel pour sniffer) représente le mode de contamination le plus fréquent de l’hépatite C. La transmission par voie sexuelle est rare, sauf rapports traumatiques ou rapports sexuels durant les règles chez une femme porteuse du virus. 5 vrai. 6 vrai.

M. C., 40 ans, est atteint d’une hépatite chronique C au stade de fibrose modérée (F2). Il a débuté un traitement par Harvoni (sofosbuvir, lédipasvir), délivré à l’hôpital, il y a 15 jours. Souffrant d’une sinusite, il vient chercher les médicaments prescrits par son médecin généraliste : amoxicilline/acide clavulanique sur 10 jours, prednisolone pendant 3 jours, paracétamol et Dérinox.

1. Y a-t-il des interactions avec le traitement antiviral pris parallèlement ?

a. oui avec l’antibiotique

b. oui avec le corticoïde

c. non

2. Certains des médicaments prescrits posent-ils problème en cas d’atteinte hépatique ?

a.  oui, le paracétamol et l’acide clavulanique sont contre-indiqués en cas de fibrose hépatique

b.  non, pas en cure courte ou en utilisation ponctuelle

3.Vous en profitez pour rappeler quelques conseils importants à M C. concernant son traitement antiviral :

a.  le prendre à jeun au moins 30 minutes avant un repas

b.  le prendre de préférence au coucher

c.  surtout veiller à une bonne observance, essentielle pour la réussite du traitement

4. Concernant les effets indésirables :

a.  ils sont souvent modérés et peu gênants (maux de tête, fatigue…)

b. vous vérifiez que M. C. les tolère bien car ils sont nombreux (vertiges, diarrhées…)

Réponses : 1 c. Les traitements prescrits contre la sinusite n’interfèrent pas avec l’antiviral. D’une manière générale avec les antiviraux d’action directe, la vigilance s’impose en cas de coprescription de traitements inducteurs enzymatiques (millepertuis, carbamazépine…), ou pour certains, de traitements inhibiteurs enzymatiques (clarithromycine…). 2 b. Les médicaments hépatotoxiques (ici, potentiellement le paracétamol, l’acide clavulanique, le corticoïde) sont logiquement à éviter au long cours, d’autant plus que l’atteinte hépatique est avancée (notamment dans les stades précirrhotiques et cirrhotiques). Des prises ponctuelles sont possibles. On peut recommander la dose minimale efficace pour la prise de paracétamol. 3 c. La prise d’Harvoni se fait de manière indifférente par rapport au repas. Une bonne observance est primordiale pour éviter l’apparition de mutations du virus qui peuvent compromettre l’efficacité du traitement et induire l’émergence de résistances aux antiviraux. 4 a. Harvoni comme les autres antiviraux d’action directe est bien toléré. Les effets indésirables les plus fréquents sont des maux de tête et une fatigue.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3163 DU 11 FÉVRIER 2017 

« JE VOUDRAIS QUELQUE CHOSE CONTRE LES INFECTIONS URINAIRES »

1. La canneberge est principalement conseillée :
a. en prévention des cystites récidivantes
b. dans le traitement des cystites récidivantes
2. La canneberge doit apporter :
a. 24 mg de proanthocyanidines de type A par jour
b. 36 mg de proanthocyanidines de type A par jour
3. La canneberge doit être utilisée avec précaution :
a. chez le patient sous AVK
b. chez le patient sous statines
Réponses : 1 a. 2 b. 3 a.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3163 DU 11 FÉVRIER 2017 

LES 32 NOUVELLES MOLÉCULES DE 2016

Trouvez la bonne définition :
1. Cosentyx
2. Iclusig
3. Incruse
4. Jinarc
5. Liraglutide
6. Trulicity
7. Vortioxétine
a. Inhibiteur de tyrosine-kinase (ponatinib) indiqué dans la leucémie myéloïde chronique et la leucémie aiguë lymphoblastique, je peux être à l’origine d’étourdissements et de vision trouble nécessitant alors un examen ophtalmologique.

b. Agoniste du récepteur du GLP-1 à action prolongée (dulaglutide), je suis indiqué en association dans la prise en charge du diabète de type 2. Je suis administré 1 fois par semaine et conditionné dans un stylo à usage unique.

c. Je suis un analogue du GLP-1 indiqué dans le traitement du diabète de type 2. Je suis associé à l’insuline dégludec dans Xultophy.

d. Je suis un antagoniste des récepteurs muscariniques de longue durée d’action (uméclidinium), indiqué dans la BPCO. Je peux occasionner une douleur ou une gêne au niveau de l’œil imposant l’arrêt du traitement et une consultation médicale (risque de crise de glaucome aigu à angle fermé).

e. Anticorps monoclonal inhibiteur de l’interleukine-17A, je suis un médicament d’exception (sécukinumab) administré en injection sous-cutanée, indiqué dans le traitement du psoriasis, de la spondylarthrite ankylosante et du rhumatisme psoriasique.

f. Antagoniste de la vasopressine (tolvaptan), indiqué dans la polykystose rénale autosomique dominante, je nécessite une consommation importante d’eau ou liquides aqueux.

g. Modulateur des récepteurs sérotoninergiques et inhibiteur des transporteurs de la sérotonine, je suis le principe actif de Brintellix. Je suis indiqué dans les épisodes dépressifs majeurs.
Réponses : 1 e. 2 a. 3 d. 4 f. 5 c. 6 b. 7 g.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3164 DU 18 FÉVRIER 2017 

TREVICTA

Jérémy, 26 ans, se voit prescrire Trevicta (palipéridone, antipsychotique) en dose trimestrielle, en remplacement de son traitement par Xeplion (dose mensuelle).
1. Si la dose mensuelle de Xeplion était de 100 mg LP, la dose de Trevicta à administrer tous les 3 mois est de :
a. 175 mg
b. 263 mg
c. 350 mg
2. La première dose de Trevicta est injectée :
a.  jusqu’à 7 jours avant ou 7 jours après la dose mensuelle planifiée
b.  jusqu’à 14 jours avant ou 14 jours après la dose mensuelle planifiée
Réponses : 1 c. 2 a.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3164 DU 18 FÉVRIER 2017 

LA DIARRHÉE

1. Caroline et Hugo partent en voyage en Inde. En cas de turista (diarrhée du voyageur), vous leur conseillez d’emporter en priorité dans leur trousse à pharmacie :
a. du lopéramide
b.  du racécadotril
c.  aucune de ces solutions : une consultation médicale s’impose
2. Mireille, 64 ans, sous colchicine, metformine et statine, se plaint de diarrhée, sans fièvre, sans présence de sang ou de mucus, sans signe probant de déshydratation. Vous proposez :
a. du lopéramide
b. du racécadotril
c.  aucune de ces solutions : une consultation médicale s’impose
Réponses : 1 b. La turista étant souvent d’origine bactérienne, le lopéramide, ralentisseur du transit, est restreint et contre-indiqué en cas de diarrhées bactériennes dues à une bactérie invasive. 2 c. Une diarrhée sous colchicine est un signe de surdosage, qui impose une consultation médicale rapide.

Choisir la bonne méthode de reconstitution d’un sachet de soluté de réhydratation orale (SRO) :

a  1 sachet de SRO dans 100 ml d’eau faiblement minéralisée

b  1 sachet de SRO dans 100 ml d’eau fortement minéralisée

c  1 sachet de SRO dans 200 ml d’eau faiblement minéralisée

d  1 sachet de SRO dans 200 ml d’eau fortement minéralisée

e 1 sachet de SRO dans 200 ml de lait

Réponse : c. Il est possible d’utiliser de l’eau qui a bouilli pendant 5 minutes.

Vrai ou faux ?

1  Le traitement de première intention d’une diarrhée est la réhydratation.

2  Les solutés de réhydratation orale (SRO) sont pris en charge par l’Assurance maladie chez l’enfant de moins de 12 ans.

3  Chez l’enfant, la quantité maximale de SRO à répartir sur la journée est de 200 ml, soit un sachet, quel que soit l’âge de l’enfant.

4 La réalimentation du nourrisson et de l’enfant doit se faire après 4 à 6 heures de réhydratation exclusive.

5  Chez le nourrisson allaité, il est recommandé de stopper complètement l’allaitement maternel.

6  Les aliments à privilégier en cas de diarrhée : carottes, riz, pâtes, bien cuits.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. Les SRO sont pris en charge chez l’enfant de moins de 5 ans, sur présentation d’une ordonnance. 3 faux. Le SRO est administré à volonté, dans la limite de 200 ml de solution reconstituée, par kg et par jour. 4 vrai. 5 faux. L’allaitement maternel doit être poursuivi pendant tout l’épisode diarrhéique ; il est possible de compléter avec des SRO entre les tétées. 6 vrai.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3165/3166 DU 25 FÉVRIER 2017 

BENZODIAZÉPINES HYPNOTIQUES ET APPARENTÉS

1. Les benzodiazépines et apparentés :
a.  potentialisent l’action de la sérotonine
b.  potentialisent l’action de l’histamine
c.  potentialisent l’action de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA)
2. Zolpidem et zopiclone, apparentés aux benzodiazépines, ont des propriétés :
a.  hypnotiques
b. anxiolytiques
c. myorelaxantes
d. anticonvulsivantes
3. Les benzodiazépines hypnotiques et apparentés peuvent entraîner :
a. une accoutumance
b. un risque d’abus
c.  des réactions paradoxales (excitations, cauchemars…)
4. Les benzodiazépines hypnotiques et apparentés sont contre-indiqués :
a. en cas d’insuffisance respiratoire sévère
b. en cas de syndrome d’apnée du sommeil
c.  en cas d’épilepsie
5. Leur prescription est déconseillée :
a. avec la ranitidine
b. avec l’alcool
c.  avec la codéine
Réponses : 1 c. 2 a. 3 a, b, c. 4 a, b. 5 b, c.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3167 DU 4 MARS 2017 

UNE HUILE ESSENTIELLE POUR LA TOUX GRASSE

Quelle huile essentielle conseiller principalement pour la toux grasse, chez un adulte en bonne santé ?
a  l’HE de petit grain bigarade (feuille)
b l’HE d’eucalyptus globuleux (feuille)
c  l’HE d’eucalyptus citronné (feuille)
Réponse : b.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3168 DU 11 MARS 2017 

LE CIMICIFUGA

VRAI OU FAUX ?

1  Le cimicifuga (Cimicifuga racemosa) est également connu sous le nom d’orpin rose.

2  Le cimicifuga est traditionnellement utilisé dans les troubles de la ménopause.

3  La phytothérapie utilise traditionnellement les feuilles de cimicifuga pour ses indications.


4  La posologie recommandée est d’une tasse de tisane 2 fois par jour.

5  Sans avis médical, le traitement est limité à 6 mois.

6  Prudence en cas d’antécédents de troubles hépatiques ou de cancer hormonodépendant.
Réponses : 1 faux. Le cimicifuga est également appelé actée à grappe. 2 vrai. 3 faux. La phytothérapie utilise traditionnellement les organes souterrains (rhizome) de cimicifuga pour ses indications. 4 faux. Il est recommandé d’administrer le cimicifuga sous forme d’extrait sec, en dose équivalente à 40 mg par jour de drogue, en 1 ou 2 prises. 5 vrai. 6 vrai.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3168 DU 11 MARS 2017 

LE ZONA

1. Jean, 65 ans, immunocompétent, présente une ordonnance de valaciclovir 500 mg pour une poussée aiguë de zona. Quelle doit être la posologie ?
a.  1 comprimé 5 fois par jour pendant 7 jours
b.  2 comprimés 3 fois par jour pendant 7 jours
c. 1 comprimé par jour pendant 7 jours
2. Pour être efficace, le traitement doit être instauré :
a.  dans les 48 heures après l’apparition des manifestations cutanées
b.  dans les 72 heures après l’apparition des manifestations cutanées
c. à n’importe quel moment
3. Jean demande une boîte d’ibuprofène 400 mg pour soulager ses douleurs. Qu’en pensez-vous ?
a. les AINS sont à éviter dans le zona
b. les AINS interagissent avec le valaciclovir
c.   les AINS sont efficaces sur les douleurs zostériennes
Réponses : 1 b. 2 b. 3 a. Les AINS peuvent masquer les signes d’infection, altérer la réponse immunitaire et favoriser les complications infectieuses de la peau au cours d’un zona comme d’une varicelle.

Choisir la bonne proposition :

1 Le zona est plus/moins contagieux que la varicelle.

2 Le patient peut transmettre le zona/la varicelle aux personnes non immunisées.

3 Le patient est contagieux 4 jours avant/7 jours après le rash.

4  Le traitement du zona par antiviraux est systématique pour éviter les complications/limité aux personnes de plus de 50 ans ou à risque.

Réponses : 1 Le zona est moins contagieux que la varicelle. 2 Le patient peut transmettre la varicelle aux personnes non immunisées. 3 Le patient est contagieux 7 jours après le rash. 4 Le traitement du zona par antiviraux est limité aux personnes de plus de 50 ans ou à risque. Le virus VZV contenu dans les vésicules peut être à l’origine d’une varicelle chez les patients naïfs. Le zona est une récurrence du virus de la varicelle attrapée en générale dans l’enfance. Contrairement à la varicelle, le patient n’est pas contagieux avant le rash.

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