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Expertise
Médicaments à délivrance particulière
Auteur(s) :
ANNE DROUADAINE, DOCTEUR EN PHARMACIE
La dose à administrer est fonction de l’âge. Une seule dose doit être administrée. Si la crise convulsive n’a pas cessé dans les 10 minutes suivant l’administration, un service d’urgence doit être contacté et la seringue vide remise au professionnel de santé afin qu’il soit informé de la dose reçue par le patient.
Chez le nourrisson de 3 à 6 mois, le traitement doit être administré en milieu hospitalier. De 6 mois à 1 an, la dose de 2,5 mg peut être donnée. Celle-ci est de 5 mg de 1 à moins de 5 ans, de 7,5 mg de 5 à moins de 10 ans et de 10 mg de 10 à moins de 18 ans.
Buccolam est administré par voie buccale, lentement, dans l’espace entre la gencive et la joue. Si nécessaire, chaque moitié de la dose peut être administrée de chaque côté de la bouche.
En cas de nécessité absolue, le midazolam peut être administré durant la grossesse. Les risques pour le nouveau-né (fréquence cardiaque irrégulière, hypotonie, difficultés de succion, hypothermie et dépression respiratoire) doivent être pris en compte en cas d’administration durant le 3e trimestre de la grossesse.
A l’initiation du traitement, un carnet intitulé « Comment administrer Buccolam ? » est remis par le medecin ou le pharmacien. Il peut être obtenu auprès du laboratoire.
Contre-indications
Myasthénie grave.
Insuffisance respiratoire sévère.
Syndrome d’apnée du sommeil.
Insuffisance hépatique sévère.
Interactions médicamenteuses
Association déconseillée à la rifampicine en raison du risque d’absence d’effet du midazolam par augmentation de son métabolisme hépatique.
L’association aux inducteurs enzymatiques (anticonvulsivants, millepertuis…) doit également être prise en compte.
Prudence en cas de co-administration à des inhibiteurs puissants du CYP3A4 en raison du risque de majoration de la sédation. Le jus de pamplemousse diminue l’élimination du midazolam et potentialise son action. L'effet des inhibiteurs du CYP3A4 peut être plus important chez les nourrissons, puisqu'une partie de la dose buccale est probablement avalée et absorbée au niveau de l'appareil digestif.
Prudence également en cas d’association à d’autres substances sédatives (opiacés, neuroleptiques, benzodiazépines, alcool, antihistaminiques H1 de première génération, etc…), en raison du risque de majoration de la sédation et du risque de dépression respiratoire. §
FICHE TECHNIQUE
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