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Temps Forts
Focus
Auteur(s) : STÉPHANIE BÉRARD
Le groupe PHR cherche, depuis longtemps, à booster le trafic et les ventes en ligne de ses officines. « 80 visites par mois au mieux pour les sites internet des officines, c’est loin d’être suffisant ; il fallait une place de marché dans laquelle pouvait s’intégrer PHR », a annoncé Lucien Bennatan, lors de du 25e congrès du groupe qui s’est tenu à Monaco du 10 au 13 novembre. Le patron de PHR a trouvé la solution auprès du groupe Lagardère et de son médiatique et controversé Doctipharma.
Depuis 2014, cette place de marché on line propose de vendre sur sa plateforme les produits (hors médicaments) des officines qui le souhaitent, gratuitement pour les officines sous enseigne, et de 20 à 120 € HT pour les simples adhérentes au groupement. « L’objectif de ce partenariat est d’offrir une visibilité maximale aux sites de nos adhérents », poursuit Lucien Bennatan. Comment ? « Doctipharma agira en marque blanche pour créer les sites des pharmacies de PHR, qu’il s’agisse de sites vitrines, de services click and collect ou de sites de e-commerce sous les couleurs et avec l’URL de la pharmacie », expliquait Stéphanie Barré, directrice générale de Doctipharma, lors du congrès du groupement. Cerise sur le gâteau : les produits des sites des officines du groupement « pourront être présents sur la plateforme Doctipharma, à l’exception des médicaments », tenait à préciser Stéphanie Barré. La place de marché on line, qui a déjà été condamné pour vente illicite de médicaments en juin 2016, se veut rassurante pour la création des sites : un hébergeur agréé données de santé, un module sur les interactions médicamenteuses, un questionnaire de santé détaillé et un système permettant de limiter le nombre de boîtes de médicament par achat sont en place. Ce ne devrait être qu’un début. PHR et Doctipharma veulent aller plus loin et travaillent à des solutions de livraison à domicile avec La Poste.
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