Les AINS augmentent le risque d’hospitalisation - Le Moniteur des Pharmacies n° 3145 du 06/10/2016 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des pharmacies n° 3145 du 06/10/2016
 

Expertise

Autour du médicament

Auteur(s) : YOLANDE GAUTHIER 

P rendre un anti-inflammatoire non stéroïdien augmente de 19 % le risque d’être hospitalisé pour insuffisance cardiaque dans les 14 jours qui suivent. C’est ce qui ressort d’une vaste étude pharmaco-épidémiologique européenne publiée dans le British Medical Journal. Elle a englobé les données de plus de 92 000 admissions pour insuffisance cardiaque.

Les AINS en cause sont le kétorolac – non disponible par voie orale en France – (augmentation du risque de 83 %), l’étoricoxib et l’indométacine (51 %) ainsi que le rofécoxib (48 %) retiré depuis du marché français. Puis, dans une moindre mesure, le piroxicam (28 %), l’ibuprofène (24 %), le diclofénac (21 %), le nimésulide (19 %) également retiré du marché en France, et le naproxène (18 %). Aux doses basses généralement prescrites, le célécoxib n’augmente pas le risque d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque. Dans un éditorial accompagnant cette étude, des divs danois estiment que ces résultats appellent à revenir à des pratiques d’utilisation des AINS plus restrictives. §

Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?


Décryptage

NOS FORMATIONS

1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.

Les médicaments à délivrance particulière

Pour délivrer en toute sécurité

Le Pack

Moniteur Expert

Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !