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Expertise
Médicaments à délivrance particulière
Auteur(s) :
ANNE DROUADAINE, DOCTEUR EN PHARMACIE
La dose et la durée du traitement dépendent du poids du patient et du médicament associé. En l’absence de recommandation spécifique, chez l’adulte, la dose de 1 000 mg est administrée pour un poids inférieur à 75 kg et de 1 200 mg pour un poids supérieur à 75 kg.
Chez l’enfant, en association avec l’interféron alfa-2b ou le peginterféron alfa-2b, la dose quotidienne est de 600 mg si l’enfant/adolescent pèse de 47 à 49 kg et 800 mg pour un poids de 50 à 65 kg. Au-delà de 65 kg, se reporter aux doses pour l’adulte. En dessous de 47 kg ou lorsque le patient ne peut avaler les gélules, la dose de ribavirine peut être administrée par solution buvable.
Les gélules sont administrées per os avec un peu d’eau, en 2 prises (matin et soir), au cours d’un repas. Ne pas mâcher les gélules.
La suspension buvable doit être utilisée dans le mois suivant la première ouverture.
Le médecin doit mentionner sur l’ordonnance qu’il a informé les patients des risques liés à une grossesse, et pour les femmes traitées, que des tests de grossesse ont été réalisés.
Prendre la dose dès que possible. Si un jour entier de traitement est omis, demander l’avis du médecin.
Contre-indications
Hypersensibilité à la ribavirine ou à un excipient (lactose dans les gélules, sorbitol et saccharose dans la solution buvable).
Grossesse et allaitement.
Antécédents d’affection cardiaque sévère, dont les maladies cardiaques non contrôlées ou instables dans les 6 derniers mois.
Hémoglobinopathies (telles que thalassémies, drépanocytose).
Interactions médicamenteuses
Le risque d’interactions sur le cytochrome P450 est faible.
La ribavirine avec son effet inhibiteur sur l’inosine monophosphate déshydrogénase peut interférer avec le métabolisme de l’azathioprine avec un risque augmenté de myélotoxicité. L’association avec les antipurines est donc déconseillée.
L’association avec la didanosine est déconseillée en raison du risque de majoration de la toxicité de l’analogue nucléosidique (toxicité mitochondriale, acidose lactique, pancréatite). §
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