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Expertise
Aromathérapie
Auteur(s) : ANNE-HÉLÈNE COLLIN
Antispasmodiques majeurs par action sur le système parasympathique (action neurotrope centrale et périphérique) et sur les fibres lisses (action musculotrope). L’intensité de l’effet antispasmodique dépend de l’acide qui compose l’ester et du nombre de ces atomes de carbone. Ainsi, benzoates ou salicylates sont plus puissants que les angélates, eux-mêmes plus puissants que les acétates ; les formiates sont les moins puissants.
Anti-inflammatoires : les esters sont actifs sur la phase primaire (phase vasculaire) de l’inflammation.
Antalgiques, particulièrement l’acétate de benzyle et le benzoate de benzyle.
Calmantes, relaxantes et sédatives.
Hypotensives. L’acétate de linalyle est également régulateur cardiaque.
Spasmolytiques majeures, les HE à esters sont proposées dans la prise en charge des spasmes quelle qu’en soit l’étiologie : spasmes digestifs, toux sèches et quinteuses…
Les HE à acétate de linalyle (lavande, ylang ylang, petit grain bigarade) sont à privilégier dans les dystonies neurovégétatives (troubles du sommeil, anxiété…) pour leurs propriétés rééquilibrantes nerveuses et régulatrices cardiaques.
Généralement bien tolérées, la plupart des HE à esters peuvent être utilisées chez les jeunes enfants et les femmes enceintes, sur avis spécialisé.
Toutes les voies d’administration utilisées en aromathérapie sont possibles. Sont à privilégier :
– la voie locale, 2 à 3 gouttes dans la même quantité d’une huile végétale en regard de la cible à atteindre. Sur le plexus solaire ou l’intérieur des poignets en cas de troubles nerveux ;
– la diffusion atmosphérique dans les troubles nerveux : quelques gouttes dans un diffuseur adapté, diffusion de 10 à 15 minutes ;
– l’inhalation sèche : quelques gouttes sur un mouchoir pour un apaisement immédiat.
La voie orale reste la moins utilisée. Elle est réservée aux aromathérapeutes confirmés qui recherchent surtout l’intérêt hypotensif de certaines HE (ylang ylang, petit grain bigarade).
Les esters sont relativement bien tolérés à doses thérapeutiques, excepté le salicylate de méthyle (HE de gaulthérie), irritant pour la peau lorsqu’il est appliqué pur.
Une utilisation prolongée ou répétée des HE à esters favorise néanmoins l’apparition d’une hypersensibilité cutanée ou d’un assèchement de la peau.
A doses élevées, les acétates se montrent épileptisants et les formiates tachycardisants.
Une prise par voie orale peut favoriser une hypotension.
Dilution recommandée, même si les HE à esters sont relativement bien tolérées par la peau et les muqueuses.
Contre-indication : les HE à salicylate de méthyle (HE de gaulthérie) sont contre-indiquées chez les patients sous anticoagulants, les femmes enceintes, les patients allergiques aux salicylés ou souffrant d’ulcère gastroduodénal en évolution.
FICHE TECHNIQUE
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