Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Médicaments
Auteur(s) : Yolande Gauthier
La Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI), qui s’est déroulée du 22 au 25 février à Boston, a été l’occasion de présenter de nouvelles approches en prophylaxie pré-exposition (PrEP). Un anneau vaginal mensuel contenant l’antirétroviral expérimental dapivirine a permis, dans deux études de phase III conduites en Afrique subsaharienne, de réduire d’environ 30 % le risque de contracter l’infection. Bien que d’efficacité modérée, cette approche est la première à démontrer un intérêt chez des femmes africaines. Un gel rectal de ténofovir 1 % a fait l’objet d’un essai de phase II. Les participants, des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et des transgenres séronégatifs, ont testé trois stratégies pendant 2mois chacune, avec une semaine de « wash-out » entre chaque phase : prise quotidienne de Truvada (emtricitabine-ténofovir), application quotidienne du gel rectal, ou application du gel rectal avant et après un rapport anal. Les résultats montrent que le gel est sûr, bien toléré et bien accepté, surtout en cas d’application intermittente.
Trois autres essais ont évalué le potentiel d’antiviraux systémiques. Le maraviroc (Celsentri) empêche le VIH d’entrer dans les cellules. Comme il se concentre dans les voies génitales et le rectum, il constitue un candidat intéressant pour la PrEP. L’étude a pour l’instant porté seulement sur sa tolérance et sa sécurité, mais pas sur son efficacité. La sécurité et la tolérance du cabotégravir, inhibiteur d’intégrase analogue du dolutégravir, ont aussi été testées. Les concentrations plasmatiques moyennes ont été plus faibles qu’attendues chez 70 % des participants. Les essais devraient se poursuivre avec une injection intramusculaire toutes les 8 semaines, plutôt qu’une prise orale quotidienne. Enfin, pour pallier les effets délétères du ténofovir disoproxil (Truvada) sur la fonction rénale et l’os, le ténofovir alafénamide est en cours d’étude.
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !