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Édito
Auteur(s) : Laurent Lefort
Votre nouvelle mission, si vous l’acceptez : transmettre les numéros RPPS des prescripteurs hospitaliers à l’Assurance maladie. Tout le monde a bien compris qu’il s’agissait là de transmettre, en plus du numéro FINESS de l’établissement hospitalier, le propre numéro d’identification des prescripteurs.
S’il impose d’avoir de bons yeux, l’exercice proposé n’offre pas une grosse valeur ajoutée intellectuelle. L’Assurance maladie justifie pourtant sa demande en termes choisis : « Ce nouvel engagement participera à l’amélioration de la qualité des informations transmises et par conséquent, à la pertinence des actions de maîtrise médicalisée portant sur le champ des prescriptions hospitalières exécutées en ville. »
A bien y réfléchir, cet objectif, les pharmaciens n’ont pas vraiment d’autre choix que de s’y coller. Car il est difficile d’imaginer que l’Assurance maladie n’ait en tête l’idée d’exercer ainsi un contrôle acéré et systématisé de la grande famille, souvent onéreuse, des médicaments à délivrance particulière. Aujourd’hui, une simple mention de l’établissement hospitalier suffit pour que le montant avancé sur une prescription hospitalière (initiale ou pas), même obligatoirement réservée à un spécialiste lambda, soit réglé au pharmacien par les caisses. Mais demain…
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