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Actualités
Auteur(s) : Marjolaine Labertonière
A l’occasion du colloque annuel du CVAO (Comité pour la valorisation de l’acte officinal) qui a eu lieu le 29 octobre 2015 à Paris, médecins de ville, hospitaliers et pharmaciens ont débattu autour du thème de la prise en charge des patients avant et après leur hospitalisation.
Les impératifs d’une chirurgie de plus en plus ambulatoire obligent à une information plus fluide et de proximité entre les différents acteurs. Le rôle que pourrait jouer le pharmacien en amont a été mis en évidence pour transmettre les traitements à l’anesthésiste en éditant le DP, ou informer le patient de la nécessité d’arrêter ou non ceux-ci.
Au-delà des traitements, la légitimité du pharmacien a été évoquée pour évaluer et transmettre aux différents acteurs ce qu’il sait de l’état de santé du patient, par exemple sur l’état cognitif ou la dénutrition (en proposant un autoquestionnaire, une balance en libre accès pour le suivi du poids).
A condition que le patient l’informe avant le rendez-vous d’anesthésie…, ce qui n’arriverait que dans environ 20 % des cas, d’après un sondage Open Heath réalisé auprès de 252 pharmacies pour le CVAO.
Pour faciliter la communication Béatrice Di Maria, pharmacienne à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), a promu la carte de coordination conçue par les URPS d’Ile-de-France (outil qui existe dans d’autres régions) et sa très prochaine prolongation numérique: une application en accès libre qui comportera trois onglets, avec les coordonnées des professionnels de santé, les pathologies et leur suivi, les ordonnances photographiées et archivées chronologiquement.
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