TESTEZ-VOUS - Le Moniteur des Pharmacies n° 3099 du 17/10/2015 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3099 du 17/10/2015
 

Cahier Evaluation

Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans « Le Moniteur » depuis le 27 juin 2015 ? Vous le saurez en répondant à cet ensemble de cas de comptoir, d’ordonnances pièges et de quiz inspirés des 6 derniers « Cahiers Formation » et des dernières publications du « Moniteur » autour du médicament. Bon test !

D’après Le Moniteur n° 3086 du 27 juin 2015

LES RÉCEPTEURS ALPHA-ADRÉNERGIQUES

Placez sur le schéma ces différents médicaments selon leur mode d’action :

- miansérine (Athymil)

- tamsulosine (Josir, Mecir, Omexel, Omix)

- rilménidine (Hyperium)

- urapidil (Eupressyl, Médiatensyl)

- naphazoline (Derinox)

- brimonidine (Alphagan)

- yohimbine (Yocoral)

- heptaminol (Hept-A-Myl)

Réponses : 1 rilménidine. 2 brimonidine. 3 naphazoline. 4 heptaminol. 5 miansérine. 6 urapidil. 7 tamsulosine. 8 yohimbine.

D’après Le Moniteur n° 3087-3088 du 4 juillet 2015

MEDIKINET

Medikinet (méthylphénidate), indiqué dans les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité :

a suit le régime des stupéfiants

b peut être prescrit chez les enfant de plus de 6 ans

c peut être initié par tout médecin

d est administré le soir

Réponses : a, b. Medikinet nécessite une prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en neurologie, psychiatrie et pédiatrie, mais son renouvellement est possible par tout médecin. Il suit le régime des stupéfiants. Il doit être administré le matin.

D’après Le Moniteur n° 3089 du 11 juillet 2015

Quel est ce champignon ?

Le cèpe de Bordeaux

Le bolet satan

Le cortinaire couleur de rocou

Réponse : Il s’agit du bolet satan (Boletus satanas), un champignon toxique, qui, consommé cru, est responsable de symptômes digestifs apparaissant dans les 2 heures après son ingestion, mais disparaissant en 24 - 48 heures chez un adulte en bonne santé. Une hospitalisation est parfois nécessaire pour les plus fragiles (jeune enfant, personne âgée). Même cuit, ce champignon est déconseillé à la consommation.

TOPISCAB

1 - Jim, 32 ans, présente une ordonnance de Topiscab (perméthrine) pour le traitement de la gale. Le traitement nécessite :

a une application unique

b 2 applications à 1 semaine d’intervalle

2 - La quantité de crème à appliquer en une fois correspond à :

a un tube

b une noisette

3 - Laisser agir la crème :

a pendant au moins 2 heures

b pendant au moins 8 heures

Réponses : 1 b. L’intervalle entre les 2 applications ne doit pas être inférieur à 7 jours et supérieur à 14 jours. 2 a. L’application se fait sur l’ensemble du corps en évitant les zones à proximité des yeux, les muqueuses et les plaies ouvertes. 3 b. La toilette est autorisée 8 heures après l’application.

D’après Le Moniteur n° 3091 du 22 août 2015

LA GRANDE BARDANE

Quelles sont les indications principales de la grande bardane (Arctium Lappa) ?

a faciliter les fonctions d’élimination de l’organisme

b traiter la toux productive de l’adulte

c entrer dans la prise en charge des états séborrhéiques de la peau

Réponse : a et c.

D’après Le Moniteur n° 3092 du 29 août 2015

LE BOTULISME

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Le botulisme est dû à une toxine produite par un champignon.

2 Le principal mode de contamination est alimentaire.

VRAI FAUX

3 La toxine botulique est responsable de troubles neurologiques.

4 Le traitement de première intension repose sur l’antibiothérapie.

Réponses : 1 faux. La toxine botulique est produite par une bactérie : Clostridium botulinum. 2 vrai. La transmission se fait majoritairement par ingestion de toxine botulique formée dans les aliments peu acides fabriqués sans processus poussé de stérilisation (salaisons, charcuteries ou conserves artisanales ou familiales). 3 vrai. 4 faux. Les antibiotiques ne sont utiles qu’en cas de botulisme infantile ou de contamination de plaie. Le traitement est avant tout symptomatique (ventilation assistée dans les formes sévères). La sérothérapie est efficace dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes. Le vaccin est réservé à certaines personnes exposées (employés de laboratoires…).

XALUPRINE

Xaluprine (mercaptopurine) indiquée dans la leucémie aiguë lymphoblastique :

a est un médicament d’exception

b peut être prescrit par tout médecin

c nécessite une prescription initiale hospitalière

Réponses : c. La prescription initiale et le renouvellement sont réservés aux spécialistes en hématologie ou médecins compétents en maladies du sang.

D’après Le Moniteur n° 3093 du 5 septembre 2015

SOOLENTRA

1 - Soolantra, crème indiquée dans la rosacée papulopustuleuse, contient :

a de la doxycycline, comme dans Tolexine

b de l’ivermectine, comme dans Stromectol

2 - Soolantra s’applique le soir au coucher pendant :

a 2 mois au maximum

b 4 mois au maximum

Réponses : 1 b. Le mode d’action exact de l’ivermectine sur les lésions de la rosacée papulopustuleuse n’est pas véritablement connu, mais la molécule présente des propriétés anti-inflammatoires et provoque la mort des Demodex, acariens mis en cause dans cette dermatose. 2 b.

L’HUILE ESSENTIELLE DE CAMOMILLE ALLEMANDE

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 La camomille allemande est également connue sous le nom de camomille noble.

2 L’HE est réputée pour ses propriétés antispasmodiques et antiallergiques.

VRAI FAUX

3 L’HE est obtenue par entraînement à la vapeur d’eau des feuilles de camomille allemande.

4 L’HE est de couleur bleue.

Réponses : 1 faux. Camomille allemande = matricaire (Chamomilla recutita ou Matricaria recutita). Camomille noble = camomille romaine (Chamaemelum nobile). 2 vrai. 3 faux. L’HE est obtenue par entraînement à la vapeur d’eau des capitules. 4 vrai.

D’après Le Moniteur n° 3093 du 5 septembre 2015

DOULEURS NEUROPATHIQUES

Ordonnance

Délivreriez-vous l’ordonnance ?

Oui, mais pas la prescription de Contramal sans l’avis du neurologue. L’association de la duloxétine à des agents prosérotoninergiques comme le tramadol, le millepertuis, les tricycliques, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine est déconseillée ou à éviter en raison d’un risque de syndrome sérotoninergique pouvant mettre en jeu le pronostic vital.

1 - M. S., 68 ans, diabétique, souffre de douleurs neuropathiques depuis plusieurs mois et son médecin vient d’initier un traitement par prégabaline (Lyrica) avec une augmentation très progressive des posologies tous les 7 jours. M S. espère que ce traitement va enfin lui apporter un soulagement. Que lui répondez-vous ?

a c’est un traitement efficace mais qui ne peut être prescrit que pour 3 mois

b M. S. pourra constater une amélioration rapide des douleurs en quelques jours l’efficacité du traitement n’est parfois ressentie qu’après plusieurs jours ou semaines

2 - Vous mettez le patient en garde contre certains effets indésirables fréquents, notamment en début de traitement :

a une somnolence et des étourdissements

b un risque d’hypoglycémie

c des troubles visuels

3 - Vous revoyez M. S. 2 mois plus tard. Ses douleurs se sont améliorées et il pense arrêter Lyrica. Que lui conseillez-vous ?

a M. S. peut effectivement arrêter le traitement puisqu’il va mieux

b il ne doit en aucun cas arrêter brutalement le traitement car il existe un risque de syndrome de sevrage

c le traitement est poursuivi plusieurs mois en cas d’efficacité pour éviter une réapparition trop rapide des douleurs à son arrêt

Réponses : 1 c. L’efficacité est le plus souvent partielle sur la douleur (avec généralement une amélioration de l’ordre de 30 à 50 %) et le délai de réponse au traitement est retardé de quelques jours à quelques semaines. 2 a, c. Somnolence, vertiges ou étourdissements, confusion et parfois nausées sont fréquents en début de traitement. Une vision trouble ou une modification de l’acuité visuelle, transitoire ou réversible à l’arrêt du traitement, est possible sous prégabaline. 3 b, c. En cas d’efficacité, le traitement est au moins poursuivi 6 mois à dose efficace avant d’être progressivement arrêté pour éviter un rebond de la douleur et un syndrome de sevrage.

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 L’association de la duloxétine à la ciprofloxacine ou à la fluvoxamine est contre-indiquée.

2 Après 6 mois de location, un appareil de neurostimulation transcutanée peut être pris en charge à l’achat.

VRAI FAUX

3 Il ne faut pas dépasser 3 séances de neurostimulation transcutanée par jour.

4 Entre les séances, il est recommandé de placer les électrodes au réfrigérateur.

Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. Le nombre de séances de neurostimulation quotidiennes n’est pas limité. 4 vrai.

1 - Mme B. souffre de douleurs post-zostériennes. Elle vous tend une ordonnance mentionnant Versatis, jusqu’à 3 emplâtres par jour en cas de douleur. Versatis ne peut être prescrit que par un médecin spécialisé dans la prise en charge de la douleur :

a vrai

b faux

2 - Vous précisez à la patiente :

a que les emplâtres peuvent être découpés

b qu’il ne faut pas dépasser 10 jours de traitement

c qu’il ne faut pas dépasser 12 heures d’application sur une période de 24 heures

Réponses : 1 b. La prescription des emplâtres de lidocaïne est possible par tout médecin. 2 a, c. Les emplâtres se découpent. Ils sont appliqués pour une durée maximale de 12 heures par jour.

D’après Le Moniteur n° 3094 du 12 septembre 2015

AUTOTESTS DU VIH

1 - Léa demande un test de dépistage du VIH car elle a eu un rapport non protégé hier soir, et s’inquiète.

a vous lui délivrez un autotest du VIH et lui conseillez une contraception d’urgence

b vous l’orientez vers un service d’urgence

2 - L’autotest du VIH n’est fiable que si le dernier risque d’exposition a eu lieu :

a Il y a 15 jours ou plus

b Il y a 1 mois ou plus

c Il y a 3 mois ou plus

3 - Tom a 17 ans et n’a pas eu de conduite à risque, sauf une fois, il y a 6 mois.

a vous ne pouvez délivrer l’autotest car Tom est mineur

b la délivrance de l’autotest est gratuite pour les moins de 18 ans

c l’autotest n’est pas pris en charge. Vous expliquez son mode d’utilisation

4 - Les autotests actuellement mis sur le marché français s’effectuent :

a sur un échantillon d’urine

b sur un échantillon de sang

5 - Sur les conditions de réalisation de l’autotest, vous dites que :

a l’autotest peut être réalisé à n’importe quel moment de la journée

b l’autotest doit être réalisé le matin à jeun

6 - Vous prévenez que le résultat du test est obtenu :

a en 2 minutes

b en 15 minutes

c en 30 minutes

7 - Tom s’interroge : « le test peut-il être réutilisé ? ». Vous lui répondez :

a l’autotest peut ensuite être réutilisé 1 seule fois

b l’autotest peut ensuite être réutilisé 3 fois

c l’autotest ne peut être réutilisé

Réponses : 1 b. Le rapport à risque ayant eu lieu il y a moins de 48 heures, Léa doit s’adresser au service d’urgence hospitalier le plus proche, où un traitement post-exposition peut être mis en place. L’autotest du VIH est inutile dans ce cas. 2 c. 3 c. En remettant, en plus, à Tom la liste des contacts du réseau d’accompagnement VIH à proximité et une boîte à déchets. 4 b. Le prélèvement de sang doit se faire à l’extrémité latérale d’un doigt. 5 a. 6 b. Le test n’est plus interprétable au-delà de 20 minutes. 7 c.

D’après Le Moniteur n° 3094 du 12 septembre 2015

ACCOMPAGNER LE PATIENT CANCÉREUX

1 - Maryvonne débute des séances de radiothérapie pour traiter un cancer du sein et s’inquiète des effets indésirables. Quel est le risque principal :

a une alopécie

b une radiodermite

c des nausées et vomissements

d des céphalées

2 - Pour prévenir cet effet, quels conseils donner à Maryvonne ?

a prendre des bains chauds pour assouplir la peau

b utiliser des savons neutres ou surgras, sans parfum ni conservateur

c appliquer une crème hydratante juste avant la séance

d porter des vêtements amples, en coton ou en soie

Réponses : 1 b. 2 b, d. Les bains, qui favorisent la macération et fragilisent la peau, ainsi que l’application de crème sur la zone irradiée avant la séance sont formellement déconseillés. Privilégier les douches ; les bains sont autorisés 3 à 4 semaines après la dernière séance de radiothérapie. L’application de crème hydratante doit se faire sur avis du radiologue, après la séance ; aucune crème ne doit être appliquée sur la zone traitée dans les 3 ou 4 heures précédant la radiothérapie, au risque d’amplifier la toxicité des rayons.

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Chaque année, 355 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en France.

2 Le casque réfrigérant qui permet de prévenir une alopécie induite par chimiothérapie est efficace dans tous les cas.

VRAI FAUX

3 Sucer des glaçons pendant la séance de chimiothérapie permet de limiter les mucites et stomatites.

4 Certains effets indésirables (coloration de la peau, inflammation des muqueuses…) peuvent apparaître plusieurs mois après la radiothérapie.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. Le casque réfrigérant n’est pas toujours efficace. Il peut par ailleurs provoquer des céphalées et des vertiges. 3 vrai. 4 vrai.

Photo mystère

Louis, 57 ans, inquiet, vous montre sa main. Il précise qu’il a mal, que les objets lui échappent des mains et qu’il vient de débuter un protocole de chimiothérapie après avoir subi une radiothérapie. A quoi pensez-vous ?

- une radiodermite

- un syndrome main-pied

- un lymphœdème

Réponse : Un syndrome main-pied. Lié à l’accumulation de métabolites toxiques lors d’une chimiothérapie, le syndrome main-pied est un érythème douloureux, apparaissant au niveau de la paume des mains (et de la plantes des pieds), et pouvant s’accompagner de paresthésies, de sécheresse et de cloques. Louis doit consulter un médecin sans tarder.

1 - Solange suit un protocole de chimiothérapie pour un cancer du poumon. Elle craint de perdre ses cheveux. Vous lui conseillez

a d’éviter l’utilisation du sèche-cheveux

b de se laver les cheveux tous les jours

c de relever ses cheveux en chignon

2 - Huit jours après le début de son traitement, Solange se plaint de fièvre (38,8 °C). Vous lui conseillez :

a la prise de paracétamol

b la prise d’ibuprofène

c ni l’un, ni l’autre : une consultation médicale en urgence s’impose

Réponses : 1 a. Eviter les soins capillaires agressifs : sèche-cheveux, coloration, bigoudis, coiffure serrée… Espacer les lavages et utiliser des shampooings doux. 2 c. L’apparition d’une fièvre pendant une chimiothérapie est une urgence médicale.

D’après Le Moniteur n° 3095 du 19 septembre 2015

L’AOMI

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) se caractérise par une perte d’élasticité des artères.

2 Les complications d’une AOMI ne sont pas négligeables : assèchement de la peau, ulcère de jambe, voire gangrène.

VRAI FAUX

3 Le traitement médicamenteux repose sur la compression médicale.

4 La revascularisation peut être envisagée dans les cas les plus graves.

Réponses : 1 faux. L’AOMI se caractérise par un rétrécissement du calibre des artères des membres inférieurs, le plus souvent d’origine athéromateuse. 2 vrai. 3 faux. La compression médicale peut être contre-indiquée, selon le stade de l’AOMI. Le traitement de l’AOMI repose sur des médicaments (antiagrégant plaquettaire, IEC voire sartan, statine) et les règles hygiénodiététiques. 4 vrai.

L’AUBÉPINE

1 - L’aubépine (Crataegus sp, sommités fleuries) est traditionnellement utilisée :

a pour réduire la nervosité et faciliter l’endormissement

b dans le traitement des troubles circulatoires et de l’insuffisance veineuse

c en cas de palpitations d’origine nerveuse

2 - En cas de troubles nerveux, l’aubépine :

a s’administre en 3 prises quotidiennes

b ne peut être utilisée en tisane, les principes actifs n’étant pas solubles dans l’eau

c est réservée à l’adulte

Réponses : 1 a et c. 2 a. L’aubépine peut être administrée chez l’adulte et l’enfant à partir de 12 ans en cas de troubles nerveux, mais reste réservée à l’adulte dans les troubles de l’éréthisme cardiaque.

D’après Le Moniteur n° 3095 du 19 septembre 2015

DÉPENDANCE À L’ALCOOL

1 - M. L., 47 ans, alcoolodépendant, initie un traitement par nalméfène (Selincro) 1 cp/j. Cela signifie que :

a il a arrêté totalement sa consommation d’alcool

a la prise de nalméfène doit lui permettre de réduire sa consommation d’alcool

2 - Vous vous assurez que M. L. a bien compris la posologie du traitement. Le nalméfène doit être pris :

a tous les jours à heure fixe

b 1 à 2 heures avant le moment où il anticipe une envie de boire

c suivant une posologie progressive sur 3 mois

d rapidement après une prise d’alcool

Réponses : 1 b. Selincro est pris ponctuellement par le patient chaque jour où il perçoit le risque de boire. Le patient devra remplir un agenda de ses consommations quotidiennes pour évaluer l’efficacité du traitement. 2 b, d.

Ordonnance

Pouvez vous délivrez cette ordonnance ?

oui. En revanche, les teintures mères, contenant de l’alcool, sont à éviter. L’acamprosate est en effet prescrit comme aide au maintien du sevrage alcoolique. Mme T., récemment sevrée, garde une fragilité vis-à-vis de l’alcool. Il vaut mieux l’orienter vers une tisane de passiflore.

Qu’est ce que le RPIB ?

Réseau des Pharmaciens Intervenant en Boisson

Repérage Précoce Intervention Brève

Réseau Pour l’Interdiction des Boissons

Il s’agit du Repérage Précoce Intervention Brève qui consiste à repérer les personnes ayant une consommation excessive d’alcool et à intervenir précocement. L’entretien se déroule en 3 étapes :

- évaluation du niveau de risque lié à la consommation d’alcool par le questionnaire AUDIT ;

- discussion autour du score obtenu ;

- intervention brève (10 minutes environ) afin de rappeler les risques liés à la consommation d’alcool, pointer les éventuels difficultés rencontrées, évaluer l’intérêt au changement, fixer des objectifs et informer des méthodes possibles pour limiter la consommation.

L’autoquestionnaire AUDIT est disponible auprès du Respadd (respadd.org).

D’après Le Moniteur n° 3096 du 26 septembre 2015

LES RÉCEPTEURS BÊTA-ADRÉNERGIQUES

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 Les récepteurs β1 sont abondants au niveau du cœur.

2 Les agonistes des récepteurs β1 entraînent des effets inotrope, chronotrope, dromotrope et bathmotrope négatifs.

3 La stimulation des récepteurs β2 entraîne une bronchodilatation et un relâchement utérin.

VRAI FAUX

4 Le céliprolol est un bêtabloquant cardioselectif.

5 Les bêtabloquants ne doivent pas être prescrits chez les diabétiques car ils induisent des hyperglycémies.

6 Les bêtabloquants sont contre-indiqués chez le patient asthmatique.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. Les agonistes des récepteurs β1 entraînent des effets inotrope, chronotrope, dromotrope et bathmotrope positifs. 3 vrai. 4 vrai. 5 faux. Les bêtabloquants ne doivent pas être prescrits chez les diabétiques car ils masquent les symptômes d’une hypoglycémie. 6 vrai.

D’après Le Moniteur n° 3096 du 26 septembre 2015

LES ANTIDIABÉTIQUES

Mme B. est sous répaglinide, 2 mg 3 fois/j, 15 minutes avant les repas. Elle ne pourra pas déjeuner ce midi. Elle vous demande si elle doit quand même prendre son traitement.

a oui. Le seul risque est un trouble digestif transitoire.

b oui accompagné d’un petit biscuit.

c non, mais elle prendra 2 comprimés au dîner

d non, elle risque une hypoglycémie

Réponse : d. Le répaglinide est un insulinosécréteur à action rapide. La prise doit toujours est associée à un repas consistant pour limiter le risque d’hypoglycémie.

Simon, 23 ans, diabétique de type 1 sous insuline, a peu mangé et trop bu durant la soirée. En rentrant chez lui, il fait une hypoglycémie. Quelle est la mesure à prendre ?

a une prise de 3 morceaux de sucres ou de glucose

b une injection de glucagon

Réponse : a. La consommation d’alcool est responsable d’une déplétion en glycogène. Le glucagon n’est pas efficace chez les patients dont les réserves hépatiques en glycogène sont épuisées.

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 La metformine est insulinosécrétrice.

2 Les inhibiteurs des alphaglucosidases diminuent l’absorption intestinale du glucose.

3 Les incrétines sont des hormones qui stimulent la production d’insuline.

VRAI FAUX

4 Le répaglinide agit sur la voie des incrétines.

5 Les seuls antidiabétiques oraux susceptibles d’induire des hypoglycémies sont les sulfamides hypoglycémiants.

6 Les inhibiteurs de la DPP-4 sont également appelés gliptines.

Réponses : 1 faux. La metformine inhibe la production hépatique de glucose, réduit son absorption intestinale et favorise son utilisation par les muscles. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Le répaglinide agit directement sur le pancréas. 5 faux. Le répaglinide, les analogues du GLP1 et dans une moindre mesure les gliptines sont également hypoglycémiants. 6 vrai.

1 - Au cours de la grossesse :

a le diabète gestationnel est dépisté systématiquement chez toutes les femmes

b le diabète gestationnel n’est dépisté que chez les femmes à risque

c tous les antidiabétiques oraux peuvent être prescrits sauf la metformine

d seule l’insuline est utilisée

2 - Les principaux signes d’une hypoglycémie sont :

a des démangeaisons

b des vertiges

c une pâleur et des sueurs

d un manque d’appétit

3 - L’acidose lactique :

a est une complication liée à un surdosage en metformine

b est liée à une surdosage en inhibiteurs de la DPP-4

c se manifeste par des crampes, associées à des troubles digestifs voire un choc cardiovasculaire

d se manifeste par une hyperthermie, une faiblesse musculaire, des troubles mnésiques

Réponses : 1 b, d. 2 b, c. 3 a, c.

D’après Le Moniteur n° 3097 du 3 octobre 2015

LA FIBROSE PULMONAIRE IDIOPATHIQUE

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 La fibrose pulmonaire idiopathique est une pathologie progressive, irréversible et mortelle.

2 Cette pathologie touche les enfants et les jeunes adultes.

VRAI FAUX

3 Il n’existe pas de traitement curatif.

4 La N-acétylcystéine est indiquée en traitement symptomatique de première intention.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. La FPI débute en général entre 60 et 70 ans. 3 vrai. 4 faux. La N-acétylcystéine peut être proposée en seconde intention, mais son efficacité est remise en question. La pirfénidone (Esbriet) ou le nintédanib (Ofev) sont les traitements de référence.

LE HENNÉ

1 - Le henné naturel (Lawsonia inermis) est utilisé en cosmétique :

a comme colorant capillaire

b pour ses propriétés nutritives sur les cheveux

2 - La présence de paraphénylènediamine (PPD), aussi présente dans le henné noir :

a est interdite dans les colorants capillaires

b est interdite en application cutanée

c est responsable de réactions allergiques parfois graves.

Réponses : 1 a. 2 b, c.

D’après Le Moniteur n° 3097 du 3 octobre 2015

SPORT ET ACTIVITÉS PHYSIQUES

1 - Andy, joueur amateur, s’est remis au tennis hier. Il se plaint d’une légère tendinite au coude. Vous lui conseillez en premier lieu :

a de mettre son bras au repos

b de mettre son bras en extension

2 - Pour soulager la douleur, vous proposez :

a de l’ibuprofène ou du paracétamol en cas de contre-indication

b d’appliquer du froid

c d’appliquer du chaud

c de boire suffisamment d’eau

Réponses : 1 a. 2 a, b et d.

Vrai ou faux ?

VRAI FAUX

1 L’activité physique régulière est contre-indiquée chez tous les patients asthmatiques.

2 La codéine peut rendre un contrôle antidopage positif.

VRAI FAUX

3 Pour soulager une contracture, il est conseillé d’appliquer du froid.

4 La compression sportive présente un intérêt dans la performance et la récupération.

Réponses : 1 faux. L’activité physique peut être pratiquée chez le patient asthmatique, à condition de choisir un sport adapté et de suivre l’avis médical. 2 vrai. 3 faux. Pour soulager une contracture, il est conseillé d’appliquer du chaud. 4 faux. La compression sportive n’a d’intérêt que dans la récupération. Son bénéfice sur la performance n’est pas démontré.

1 - Zlatan, joueur de football amateur, reprend la compétition sportive. Vous lui rappelez les règles de nutrition. Le dernier repas équilibré doit être pris :

a 1 heure avant le match

b 2 heures avant le match

c 3 heures avant le match

2 - Au cours de l’épreuve, Zlatan doit veiller à s’hydrater. Pour un match de 90 minutes, il faut privilégier :

a de l’eau enrichie en sodium

b de l’eau enrichie en glucides

c de l’eau de source suffit

3 - Immédiatement après le match, Zlatan doit :

a se réhydrater avec une boisson riche en glucides

b faire une sieste

c faire des étirements

Réponses : 1 c. Une collation peut être prise 2 heures avant le match. 2 a et b. 3 a et c.

Reliez chacune de ces substances à son statut dans la lutte antidopage :

1 Heptaminol

2 Caféine

3 Pseudoéphédrine

4 Tramadol

5 Insuline

6 Vitamine C

7 Furosémide

8 Dextrométhorphane

a Substance interdite en permanence

b Substance interdite en compétition uniquement

c Substance interdite au-dessus du seuil de tolérance

d Substance autorisée mais sous surveillance

e Substance autorisée

Réponses : 1 b. 2 d. 3 c. 4 d. 5 a. 6 e. 7 a. 8 e.

D’après Le Moniteur n° 3098 du 10 octobre 2015

LA TULARÉMIE

VRAI FAUX

1 La tularémie est une zoonose dont le réservoir principal est constitué par les rongeurs : lièvres, lapins sauvages.

2 La contamination se fait exclusivement par ingestion de gibiers contaminés.

VRAI FAUX

3 La tularémie est mortelle dans 90 % des cas.

4 La tularémie est une maladie à déclaration obligatoire.

Réponses : 1 vrai. 2 faux. La contamination se fait aussi par contact direct avec les animaux atteints, les végétaux, le sol ou le matériel contaminé, par piqûre de tiques, par inhalation de poussières. 3 faux. En l’absence de traitement, la tularémie guérit en 3 à 5 semaines. 6 % des cas sont mortels. 4 vrai.

L’HE DE GENÉVRIER

1 - L’HE de genévrier commun est issue :

a des baies

b des rameaux portants les fruits

c des racines

2 - Ses propriétés principales sont :

a diurétiques

b anti-inflammatoires

c phlébotoniques

3 - Il existe plusieurs variétés de genévrier. La plus antispasmodique est la variété :

a erecta (genévrier commun érigé)

b alpina (genévrier des montagnes)

Réponses : 1 a, b. 2 a, b. 3 b.

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