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Édito
Auteur(s) : Laurent Lefort
Depuis le 20 juin 2015, les pharmaciens québécois peuvent prolonger une ordonnance, prescrire des médicaments lorsque aucun diagnostic n’est requis, et prescrire et interpréter des analyses de laboratoires. Et ce n’est pas fini. Ceux qui ont suivi une formation spécifique peuvent en plus ajuster une ordonnance ou substituer derechef un médicament en cas de rupture d’approvisionnement. Et ce n’est toujours pas fini. Mac Kesson, auquel appartient le groupement de pharmaciens propriétaires indépendants Proxim, profite habilement de cette situation où le pharmacien devient de plus en plus influent pour travailler d’arrache-pied sur l’observance avec un programme de renouvellements préautorisés. Quand le patient vient à la pharmacie, il est attendu, son ordonnance est déjà prête et le temps qui lui est consacré s’apparente à une consultation de suivi. Etre traité comme un coq en pâte, on s’en doute, cela ne lui déplaît pas.
En France, l’officine permet bien évidemment de prendre en charge les patients comme des VIP. Pourtant, si on compare notre situation avec celle de nos cousins, on se demande ce qui reste de notre loi HPST dont les influences et inspirations ne sont pas si éloignées. Au lieu de se disputer, qu’attendons-nous pour faire vivre le décret du pharmacien correspondant
* Ce décret définit certaines missions pouvant être exercées par les pharmaciens d’officine dans le cadre des protocoles de coopération entre professionnels de santé. Lorsque ce protocole de coopération porte sur un traitement chronique, le pharmacien d’officine correspondant peut renouveler le traitement et en ajuster la posologie.
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