Hypnose non, varénicline oui

L’INSERM « Santé mentale et santé publique » a évalué, dans un rapport présenté le 8 septembre, l’efficacité de la pratique de l’hypnose. Verdict dans le sevrage tabagique : les données actuelles sont « insuffisantes, voire décevantes ».

Au même moment ou presque, une étude publiée dans The Lancet Respiratory Medicine, financée par des organismes publics allemands et britanniques, présente des résultats plutôt rassurants sur la tolérance de la varénicline (Champix). Cette étude a porté sur près de 165 000 patients traités en monothérapie par substituts nicotiniques (65 %), varénicline (31 %) ou bupropion (4 %) entre 2007 et 2012, suivis pendant 6 mois après l’initiation du sevrage tabagique. Les chercheurs n’ont pas trouvé de risque accru d’événements cardiovasculaires et neuropsychiatriques avec la varénicline. Au contraire, la molécule semble réduire statistiquement le risque d’automutilation, d’insuffisance cardiaque ou d’infarctus cérébral par rapport aux substituts nicotiniques !