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Dossier
Le 16 mars 2015 au matin, une vingtaine de gendarmes et un agent de la DGCCRF ont débarqué dans l’officine d’un pharmacien administrateur de l’UNPVO pour une perquisition. Avant de perquisitionner son domicile, de planter des piquets devant son officine pour signaler sa fermeture, de l’en sortir menottes aux poings, de le placer en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Etienne, de l’interroger (son équipe également) puis de le mettre en examen et de le placer sous contrôle judiciaire… Quatre mois après, ce pharmacien reste traumatisé. « On n’en ressort pas indemne. Pendant la garde à vue, j’ai refusé de parler, de boire et de manger. J’y pense sans cesse. L’angoisse monte à chaque fois lorsque je me penche sur mon dossier d’accusation. Je le referme aussitôt tant la pression est insoutenable, témoigne celui qui doit maintenant prouver son innocence devant le juge. On me reproche d’avoir délivré sans prescription. Je présente des ordonnances, leur véracité est contestée. Comme il y a présomption d’accusation du fait d’un rapport à charge, je dois trouver une écoute qui ne soit pas malhonnête. » Ce qui semble le cas. Pour l’instant, le juge n’a rien trouvé et les accusations se dégonflent au fur et à mesure de la procédure.
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