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Actualités
Auteur(s) : François Pouzaud
Réunis le 18 juin lors d’un comité de suivi des génériques, industriels, répartiteurs et syndicats d’officine ont évoqué des prochaines baisses de prix et des mises sous TFR (tarif forfaitaire de responsabilité) de génériques. Une trentaine de molécules sont menacées de TFR, dont le clopidogrel, la buprénorphine, les collyres (génériques de Xalatan et de Xalacom), les antiépileptiques et Cardensiel 5 mg. Les syndicats ont pourtant défendu pied à pied ces molécules à risque, avançant plusieurs arguments : obstacle de la prescription « non substituable », offre insuffisante, rupture de stocks…
Philippe Gaertner, président de la FSPF, s’insurge contre la mise sous TFR de Cardensiel 5 mg au prédiv que les autres dosages y sont déjà, alors que le taux de substitution (plus de 85 %) sur ce produit ne le justifie pas. « Modifier ainsi les règles du TFR est totalement inacceptable », met-il en garde. Par ailleurs, la convergence des prix dans la classe des inhibiteurs calciques a aussi été évoquée. Le Comité économique des produits de santé (CEPS) devra trancher rapidement pour rendre ses décisions probablement début juillet.
La question de la transparence sur les remises génériques déclarées par les fournisseurs des officines au titre de 2014 a été abordée. Peu d’éléments ont filtré, mais il semblerait que, sur les deux périodes déclaratives, les remises de 17 % et 40 % n’aient pas été dépassées. Les remises moyennes en pourcentage rapportées sur quelques classes thérapeutiques (IEC, sartans, statines) sont, selon l’USPO, de l’ordre de 35 % depuis la mise en place du nouveau plafond.
Compte tenu de cette phase transitoire et du manque de recul, le CEPS juge prématuré de statuer sur le sort des remises avant 2016. « La transparence doit permettre de mieux calibrer les baisses de prix et non pas servir de prédiv à de nouvelles baisses de prix », prévient toutefois Gilles Bonnefond, président de l’USPO.
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