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Entreprise
Auteur(s) : François Pouzaud
Les statistiques du cabinet Norméco, issues d’un échantillon de 263 officines ne sont pas mauvaises. Certes, les indicateurs d’activité confirment la poursuite de la baisse du chiffre d’affaires pour la deuxième année consécutive, mais le niveau de rentabilité des officines est préservé. L’EBE (excédent brut d’exploitation) moyen a, en effet, progressé de 4,72 %, passant de 299 k € à 313 k € entre 2013 et 2014. Le ratio entre l’EBE et le chiffre d’affaires (HT) s’est valorisé (16,68 % contre 15,83 %), du fait de l’évolution négative du chiffre d’affaires. Cet EBE est en progression régulière depuis plus de 5 ans grâce à l’importance des prestations de service.
Mais les moyennes cachent toujours des disparités notables entre les pharmacies. Par exemple, c’est en milieu rural que le taux d’EBE est le plus élevé (18,70 %). Cependant, c’est dans cette typologie d’officines que la baisse du chiffre d’affaires est la plus marquée (- 1,31 %).
La prime à la taille est toujours d’actualité: les officines dont le chiffre d’affaires est supérieur à 3 M € enregistrent toujours une progression significative de leur EBE en valeur (655 k € en 2014, + 5,24 %) malgré une faible progression de leur chiffre d’affaires (+ 0,40 %). En centre commercial, c’est encore plus net. Avec un chiffre d’affaires moyen de près de 4,20 M €, les officines de cette catégorie progressent de 2,24 % (en CA) et enregistrent une progression de 8,32 % de leur EBE.
Si les EBE se consolident, c’est aussi parce que les charges de personnel sont géné?ralement bien maîtrisées (+ 1,21 %), exception faite pour les pharmacies de centre commercial (+ 4,60 %) qui ont le ratio frais de personnel le plus élevé (12,49 %).
Néanmoins, la situation reste préoccupante pour les officines entre 1 M € et 1,40 M €, qui voient baisser leur chiffre d’affaires de 2,46 %. Quant aux plus petites (en dessous de 1 M €), elles enregistrent les baisses les plus importantes de CA (- 3,77 %). Heureusement, leur EBE, en valeur, reste stable.
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