Participer à des réseaux de soins, être engagé dans l’interprofessionnalité - Le Moniteur des Pharmacies n° 3064 du 24/01/2015 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3064 du 24/01/2015
 

Actualités

CE QUE VOUS EN PENSEZ

Auteur(s) : François Pouzaud

Sandrine Le Cat, Haveluy (Nord)

Je suis seule au village et, pour rompre mon isolement, je me suis rapprochée d’un médecin qui a une grosse clientèle sur le secteur et qui exerce dans une commune proche, à Denain. Il a monté une maison de santé pluridisciplinaire qui accueille, entre autres, médecins, kinés, infirmières et podologues, et qui recherche d’autres corps de métiers de la santé. Il m’a sollicitée de même que le pharmacien titulaire exerçant dans sa commune. Ayant suivi une formation sur l’éducation thérapeutique du patient, je vais participer prochainement à un programme concernant le dépistage et la prévention du risque d’obésité chez le jeune enfant. L’interprofessionnalité, c’est pouvoir rencontrer d’autres professionnels de santé et pouvoir travailler ensemble autour du patient.

Françoise Lefeuvre, Guignen (Ille-et-Vilaine)

Le réseau de professionnels de santé le plus proche est à 35 km de chez moi. Dans le chef-lieu de canton distant de 10 km, il y a un cabinet de 6 ou 7 médecins, mais ils ne sont pas dans cette optique de créer une maison médicale. Et, dans ma commune, le dernier médecin, arrivé à l’âge de la retraite, nous quitte avant la fin de l’année. Il ne sera pas remplacé malgré les tentatives menées par la commune et la visite sur place du président de l’URPS-pharmaciens et de l’ARS. Nous sommes entrés de plain-pied dans la génération des papy-boomers et il faudra attendre 5 ou 6 ans avant que le numerus clausus des médecins porte ses fruits. Mais quoi qu’il en soit, les jeunes médecins ne sont pas très ouverts aux maisons de santé, alors que moi, je suis partante pour les rejoindre !

Françoise Gérard, Nancy (Meurthe-et-Moselle)

Engagée ? Non. Intéressée, oui ! D’autant que l’ARS de Lorraine expérimente actuellement le dispositif PAERPA [personnes âgées en risque de perte d’autonomie] qui nécessite un travail de coopération entre acteurs de proximité. Tout ce qui peut contribuer à une meilleure prise en charge de la santé des patients et au maintien des pharmacies de quartier est le bienvenu. Aujourd’hui, avec la dégradation de l’économie officinale, le pharmacien n’a plus le choix et a intérêt à chercher d’autres leviers de développement et de rémunération au travers des nouvelles missions inscrites dans la loi HPST.

Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?


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