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Actualités
Auteur(s) : Loan Tranthimy*, François Pouzaud**
Six mois après l’entrée en vigueur du code Datamatrix pour remplacer la vignette, des pharmaciens signalent des difficultés de lecture automatique de ce dispositif.
Averti par ses adhérents, le syndicat USPO a invité les pharmaciens à répondre à une enquête en ligne pour connaître l’ampleur des dysfonctionnements liés à la lecture automatique du code Datamatrix. Selon un premier bilan du sondage lancé le vendredi 9 janvier, les médicaments le plus fréquemment évoqués par les 1 400 pharmaciens qui ont répondu sont « des produits homéopathiques du laboratoire Boiron, certains Doliprane de Sanofi ou encore deux médicaments de chez AstraZeneca (Crestor et Inexium) ».
Comment expliquer ces dysfonctionnements ? Interrogé, Sanofi confirme avoir reçu des réclamations concernant la lecture des boîtes de Doliprane 1 g (boîte de 8) issues d’un des sites de fabrication. Si les tests réalisés sur les échantillons retournés par les pharmaciens n’ont pas permis au laboratoire de mettre en évidence d’anomalie, Sanofi reconnaît que « la position, au sein du code Datamatrix, du numéro de lot par rapport à la date de péremption, retenue par ce site de fabrication, peut perturber la lecture de certains lecteurs officinaux. Une mise à jour du lecteur corrige normalement ce problème ».
De son côté, Boiron avoue ne pas avoir été alerté récemment par des pharmaciens. Selon Murielle Lervoire, chef de produits homéopathie, les difficultés constatées dans le passé sont très souvent liées à la « qualité du matériel de lecture utilisé en officine ». Pour AstraZeneca, la non-lecture du code Datamatrix peut « être liée à un problème de paramétrage du lecteur » en raison d’un encodage différent de ses médicaments, dont Crestor.
Pour Raphaël David, de la société Zebra Technologies (équipementier), les difficultés de lecture peuvent provenir en effet de l’utilisation en officine de lecteurs 1D obsolètes mais toujours en service ou de lecteurs 2D qui n’ont pas les performances des grandes marques comme Honeywell, Motorola… « Si le pharmacien a acheté des équipements de mauvaise qualité, souvent d’origine exotique, il s’expose à des problèmes de lecture selon la technologie d’impression utilisée (en particulier technologie par laser ou jet dévié). Par ailleurs, pour les unitaires homéopathiques, les difficultés de lecture pourraient s’expliquer par le fait que les carrés élémentaires ne soient pas parfaits sur des tubes ronds », explique Raphaël David.
En attendant d’identifier les raisons de ces dysfonctionnements, le laboratoire Boiron appelle les pharmaciens à signaler les éventuelles anomalies sur son numéro Azur : 0810809810.
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