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Actualités
Auteur(s) : Anne-Hélène Collin
Les soins oncologiques de support (SOS) sont une des mesures phares créées dès le premier Plan Cancer. Appliqués parallèlement aux traitements anticancéreux, ils regroupent l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades (soutiens psychologique, social, nutritionnel, de kinésithérapie, d’esthétisme…) et à leur guérison. Ils visent à soulager les effets indésirables des traitements et du cancer lui-même (fatigue, douleur, anxiété, nausées et vomissements…), toujours considérés comme une fatalité par de nombreux patients.
Pourtant, les résultats du 2e baromètre SOS de l’Association francophone pour les soins oncologiques de support, présentés la semaine dernière montrent que peu de patients en bénéficient. Il ne s’agit pas d’une faille médicale (96 % des oncologues ont proposé des consultations de support et 8 établissements de soins sur 10 ont des structures de SOS), mais d’un manque de connaissance et de compréhension : seuls 34 % des patients ont déjà entendu le terme de « soins de support ».
Un défaut de diffusion de l’information qui pourrait être corrigé par les professionnels de santé de proximité. Car ces soins, qui constituent des aides appréciables, permettraient d’augmenter jusqu’à 25 % l’espérance de vie lorsqu’ils sont mis en place précocement, idéalement dès l’annonce du diagnostic. Dommage que cette prise en charge, lorsqu’elle existe, soit aujourd’hui bien plus tardive.
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