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Actualités
Auteur(s) : Loan Tranthimy
Tant pis pour les retardataires. Les conditions de prise en charge de leur développement professionnel continu (DPC) par l’OGDPC seront modifiées conformément au décret paru le 7 octobre. Selon ce div, l’OGDPC ne finance plus la formation mais « concourt » à ce financement. Ce changement des règles du jeu en cours d’année est dû à une augmentation plus vite que prévu du nombre des adhésions au DPC, risquant de provoquer un dépassement de l’enveloppe budgétaire initialement allouée. Selon Gérald Galliot, membre du collège médecin du conseil de gestion et président du conseil de surveillance de l’OGDPC, « si les choses évoluent dans le même sens, le budget nécessaire s’élèvera à 196 millions, et non 166 millions d’euros qui est l’enveloppe prévue ».
Pour établir le bilan de dépassement et délibérer sur les solutions à mettre en œuvre, le conseil de gestion de l’organisme s’est réuni le jeudi 16 octobre. Parmi les propositions visant à faire baisser le dépassement budgétaire : réduire le nombre de DPC par an par professionnel de santé. Membre du conseil de gestion, Philippe Gaertner, président de la FSPF, regrette cette situation. S’il n’est pas favorable à une diminution du montant de la prise en charge (environ 1 300 euros par pharmacien) jusqu’à la fin de l’année, Philippe Gaertner reconnaît néanmoins qu’il accepterait toute « solution qui permettrait à ceux qui n’ont pas encore fait de DPC d’en bénéficier, l’Etat s’engageant à assurer le financement sur 2014 de tous ceux qui sont déjà engagés ». Il tient ainsi à rassurer les pharmaciens qui ont déjà reçu leur engagement avant la date du 16 octobre. « Ceux-ci seront bien indemnisés », dit-il.
Dans l’avenir, les professionnels de santé seront-ils obligés de participer financièrement à leur DPC ? Une autre solution qui soulève un tollé à la CSMF, premier syndicat des médecins libéraux, qui dénonce « le désengagement de l’Etat ».
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