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Actualités
Auteur(s) : Myriem Lahidely
Permettre à des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), telles que maladies de Crohn ou rectocolite, d’accéder aux toilettes des officines. Le syndicat des pharmaciens de Lozère s’y est engagé en signant, fin juin, la convention que l’Association François-Aupetit (AFA) a proposée à six institutions du département
Céline Sarrazin, trésorière du syndicat, compte participer à l’opération. Elle y voit « une responsabilité et un service en tant que professionnel de santé vis-à-vis d’une maladie sérieuse ». Le petit autocollant discret (ci-contre), à demander à l’AFA, qu’elle devra apposer sur sa vitrine permettra aux patients de la solliciter plus facilement. « Cet accès concernera les patients détenteurs de la carte “Urgences Toilettes” que notre association délivre » précise Michel Liberatore, président de l’AFA en Languedoc-Roussillon.
La Lozère, premier département français pour une convention de cette ampleur réunissant aussi ses pharmaciens, comptait fin 2013 près de 160 cas de MICI (7 700 en Languedoc Roussillon, 200 000 en France et + 79 % en 15 ans chez les adolescents). « C’est un handicap invisible, et beaucoup de ces malades, pour lesquels il peut être impératif de disposer de toilettes à tout moment de façon urgente, ne sortent pas de chez eux de peur de ne pas en trouver. » L’association a conçu une application (Afa-MICI) disponible gratuitement sur smartphone. « Elle permet de géolocaliser cinquante toilettes sur la zone et de s’y rendre en précisant le cheminement », détaille Michel Liberatore. L’AFA souhaite aussi engager un travail avec les pharmaciens sur l’éducation thérapeutique des patients de MICI. « Statistiquement les patients sous immunosuppresseurs type Imurel ou Purinéthol ne sont pas très observants », constate Michel Liberatore.
* Ville de Mende, CCI, chambre des métiers, chambre d’agriculture, comité départemental de la randonnée pédestre.
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