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Actualités
Auteur(s) : Laurent Lefort
La question est de savoir où l’on va dans le domaine de la qualité. Le sens de l’histoire, ce sera un jour ou l’autre la certification des officines », a déclaré Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, le 21 mai. Lors de la conférence de présentation du programme d’accompagnement qualité de l’Ordre, elle a justifié son propos en expliquant que tous les autres acteurs de la chaîne du médicament étaient déjà soumis à des procédures de certification ou d’accréditation. Rappelant que l’Ordre espérait aussi la parution du référentiel commun, c’est-à-dire des bonnes pratiques pour l’officine – cela n’a jamais été le cas malgré la référence qui y est faite dans le Code de la santé publique depuis des années –, Isabelle Adenot a surtout insisté sur la nécessité de « laisser du temps au temps », si démarche de certification il y a, pour que la profession puisse s’adapter, citant l’exemple de la biologie « où il a fallu dix ans ».
En ce qui concerne le programme qualité proprement dit, celui-ci propose notamment des visites aléatoires de patients mystère pour évaluer la qualité de la dispensation des médicaments sans ordonnance. Un thème certainement pas choisi au hasard, à l’heure où certains demandent purement et simplement l’ouverture du monopole pour l’automédication.
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