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Médicaments
Auteur(s) : Matthieu Vandendriessche
Près de 1 400 patients alcoolo-dépendants reçoivent du baclofène dans le cadre d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU), dont 30 % sont en initiation de traitement. C’est le constat établi par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), cinq semaines après l’ouverture du portail Internet de suivi de ces patients. Près de 600 prescripteurs s’y sont identifiés, mais la moitié seulement assurent déjà le suivi de patients dans ce cadre. L’effectif peut paraître faible au regard de l’intérêt que suscite depuis plusieurs années le baclofène dans le sevrage alcoolique. Entre 50 000 et 100 000 patients en bénéficiaient en 2012, selon les données de la CNAM.
Dominique Maraninchi, directeur général de l’ANSM, estime que les modalités d’inscription ne sont pas en cause dans ce démarrage « tranquille ». « Nous avons fait en sorte que la procédure soit simple et rapide, soit moins de 2 minutes pour s’enregistrer ». L’explication viendrait plutôt du profil des patients. « Leur principale préoccupation n’est pas d’entrer dans un cadre réglementaire ». Quant aux médecins, ils peuvent refuser de s’y inscrire, mais en assumer la responsabilité. « C’était une demande de leur part », rappelle le DG de l’ANSM. Surtout de la part de médecins très impliqués et formés en alcoologie, estime Luc Duquesnel, président du syndicat UNOF-CSMF. « Toute complication administrative est un frein, en particulier pour cette consultation spécifique qui ne prend pas moins d’une demi-heure ».
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