Une pharmacie virtuelle s’est mise au bitcoin - Le Moniteur des Pharmacies n° 3024 du 22/03/2014 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3024 du 22/03/2014
 
MODE DE PAIEMENT

Entreprise

Auteur(s) : Stéphanie Bérard

Depuis quelques mois, les clients de l’e-pharmacie www.medicament.com (affiliée à la Pharmacie de Bouafle, dans les Yvelines) ont vu apparaître un nouveau moyen de paiement : le bitcoin. « J’ai voulu la proposer aux patients du site pour attirer une clientèle plus jeune, férue de nouvelles technologies », raconte Marie-Josée Chevalier, titulaire de la pharmacie.

Le procédé est plutôt inhabituel et, bien que né en 2009, encore expérimental. Cette monnaie virtuelle se présente comme un système monétaire autonome et indépendant de tout organisme bancaire et qui fonctionne grâce à un réseau informatique décentralisé. Il suffit alors d’un logiciel et d’un protocole pour émettre des bitcoins et gérer les transactions.

Un nombre de ventes encore confidentiel

« Le principal avantage du bitcoin est de pouvoir réaliser une transaction d’une personne à l’autre, sans aucun intermédiaire. Les paiements sont sécurisés par une passerelle de paiement nommée Bitpay. C’est elle qui prend le risque pour moi », témoigne Marie-Josée Chevalier.

Prenons le cas d’un client qui valide un panier de 10 euros TTC. Bitpay va s’engager, auprès de ce client, pendant une durée de quinze minutes, à encaisser un montant en bitcoin. Celui-ci sera calculé en fonction du dernier taux de change (actuellement 1 bitcoin = 441,81 €). Bitpay s’engage auprès du commerçant à verser le montant (en euros TTC) du panier validé. Si le client effectue un virement en bitcoin à l’adresse générée par Bitpay, la transaction est validée. Sinon, elle est annulée.

Cette sorte d’argent liquide virtuel reste encore marginale. « Hélas, cela représente moins de 1 % des ventes mensuelles. », regrette la pharmacienne pionnière.

Un risque potentiel pour les clients

Le bitcoin, affaibli par une profonde crise de confiance, pourrait être « plus que risqué », facilitant la fraude et les escroqueries, d’après la Finra. Selon l’autorité américaine de régulation des marchés financiers, les plates-formes d’échange de bitcoin peuvent être piratées afin de vider les portefeuilles numériques des investisseurs, a-t-elle déclaré sur son site Internet (relayé par l’AFP). A manier donc avec prudence.

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