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Éditorial
Auteur(s) : Laurent Lefort
Sur le papier, la mesure qui consiste à vouloir améliorer l’information des patients sur les médicaments est louable. Sur la boîte, cette même mesure, susceptible de se concrétiser par l’inscription du service médical rendu (SMR) pour remplacer la vignette, va générer plus de confusion que d’information. Pourquoi s’acharner sur une mesure qui, en complexifiant l’approche autour des médicaments, risque d’être contreproductive ?
Quel est le but ultime derrière tout cela ? La sécurité ou la sécu-économies ? En tout cas, on peut d’ores et déjà souhaiter bon courage aux médecins et pharmaciens qui devront l’un et l’autre convaincre leurs mêmes patients que le médicament paré de son magnifique pictogramme « SMR insuffisant » leur est pourtant indispensable. Alors que la relation de confiance entre le grand public et les médicaments est fragilisée, faut-il courir le risque de casser une autre relation de confiance, encore solide, entre les professionnels de santé et leurs patients ? Bien sûr, on peut aussi voir l’arrivée du SMR comme un appel à la discussion. Mais a-t-on besoin d’un picto sur une boîte pour se parler ? Il ne fait aucun doute que l’échange permanent entre patient, médecin et pharmacien est indispensable. Pas besoin de faire un dessin, le bon service médical rendu, ce sera celui-là.
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