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Actualités
Auteur(s) : Caroline Coq-Chodorge
Les pharmaciens, les sages-femmes ou les infirmières ne sont pas nos cibles », assure Claude Cohen, président du Syndicat national des médecins biologistes (SNMB). Il vient tout de même de saisir le Conseil d’Etat pour attaquer l’arrêté du 11 juin 2013 qui autorise la pratique de tests biologiques – « qui ne constituent pas des examens de biologie médicale » –, notamment par les pharmaciens d’officine (tests de la glycémie, des angines à streptocoque du groupe A, de la grippe). « C’est une procédure sur le fond », explique Claude Cohen. Le syndicat estime en effet que l’arrêté « vient restreindre au profit d’autres catégories de personnes le champ d’intervention des médecins biologistes ». Le SNMB a également déposé, cette fois « sur la forme », une question prioritaire de constitutionnalité, transmise par le Conseil d’Etat au Conseil constitutionnel le 6 février dernier.
« L’arrêté indique que ces tests ne seraient par des examens médicaux. Pourtant, les tests de la glycémie, oropharyngés et de la grippe sont bien inscrits dans notre nomenclature des actes. On conteste que ces mêmes tests puissent être réalisés dans des pharmacies, alors que les nôtres sont plus fiables, car soumis à des contrôles contraignants de la part des autorités sanitaires. Où est la logique ? », s’interroge Claude Cohen. Le développement tous azimuts de ces tests est pour lui une véritable « dérive ». « On voit apparaître sur les vitrines des pharmacies des publicités pour les tests de glycémie. Alors que d’autres les font payer 2 ou 8 euros, plus cher que nous ! »
En ligne de mire des biologistes, la commercialisation prochaine en pharmacie des autotests de dépistage du sida (Marisol Touraine a annoncé leur arrivée en 2014) : « Dans quelles conditions ces tests vont-ils être réalisés ? Quelle est leur fiabilité ? Mesure-t-on bien les conséquences d’un faux négatif ? »
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