Petite leçon franco de port

L’histoire se passe dans une officine d’un quartier populaire de la capitale*. Un enquêteur de l’UFC-Que Choisir pose une seule question : « A quel prix vendez-vous la pommade HEC ? » Les deux titulaires, plutôt bien placées sur le produit, répondent. Et écopent d’une diatribe de l’enquêteur sur « ces prix qui varient du simple au triple d’une pharmacie à l’autre ». A quand les médicaments en supermarché pour qu’ils soient moins chers, l’imagine-t-on penser très fort. C’est là qu’un patient entre dans la conversation. Il raconte son séjour à New York et le mal de gorge de son épouse juste avant de reprendre l’avion. Il raconte aussi l’antidouleur acheté dans un drugstore sans le moindre conseil, une étiquette incompréhensible et, pas de chance quand on y est allergique, un produit qui contient de la codéine. Ce qui vaudra à l’infortunée voyageuse d’être malade pendant tout le retour. Avec tout de même un surclassement en « business » pour pouvoir être allongée. Maigre consolation.

Notre couple de globe-trotters est à jamais convaincu que sa santé ne se résume pas à un relevé de prix. Il en a même payé le prix fort. Et compte en revanche plus que jamais sur ses deux pharmaciennes pour qu’elles lui délivrent des conseils de première classe.