Les pharmaciens comblent leur retard - Le Moniteur des Pharmacies n° 3017 du 01/02/2014 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3017 du 01/02/2014
 
E-SANTÉ

Actualités

Auteur(s) : Serge Benaderette

Au 3e colloque de l’URPS pharmaciens d’Ile-de-France consacré à l’e-santé, jeudi 23 janvier dans les locaux du ministère de la Santé, les outils numériques de la santé connectée et les solutions de télémédecine ont raflé la vedette au dossier pharmaceutique. Avec ses 23 000 officines raccordées et ses 30 millions de Français utilisateurs, l’outil de lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse est désormais banalisé, en attendant que lui soient associés des services dans le cadre de l’accompagnement du pharmacien dans ses nouvelles missions de coordination des soins.

En revanche, ceux qui pour l’heure passent pour les nouveaux outils à intégrer dans l’exercice de la pharmacie sont les applications sur smartphone dans le cadre de l’e-santé et les pratiques médicales à distance inscrites dans le champ réglementé de la télémédecine. « Conciliant la proximité avec la distance, l’officine est par excellence le lieu d’appui et d’accompagnement de la mise en place de nombreux dispositifs », a souligné Philippe Gaertner, président de la FSPF. D’autant, rappelle Gilles Bonnefond, président de l’USPO, qu’avec l’article 36 de la LFSS 2014 le pharmacien est, depuis le 1er janvier 2014, dans la boucle de l’expérimentation de la rémunération du déploiement de la télémédecine.

Un contrat pluriannuel signé avec l’ARS

En Ile-de-France, un projet de suivi des patients hypertendus est ainsi en cours d’élaboration. Claude Evin, directeur de l’ARS, a aussi annoncé la signature d’un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens avec l’URPS pour le développement de l’application « Mon pharmacien » déjà téléchargée 12 000 fois. Permettant de localiser les pharmacies de garde les week-ends et jours fériés, elle fera l’objet avant la fin mars indique Renaud Nadjahi, président de l’URPS, d’une nouvelle version intégrant les gardes de nuit à Paris.

Les autres régions ne sont pas en reste. Si, comme l’assure François Maeder, président de l’URPS-pharmaciens d’Auvergne, « la santé ne fera jamais l’économie du face-à-face entre le patient et une équipe de soignants », le développement du service Cardiauvergne de télésurveillance des insuffisants cardiaques graves en augmente « la pertinence, l’efficience et la réactivité ». Un outil de télémédecine avec lequel le pharmacien prévient des réhospitalisations chez 650 patients.

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