Comment se passe une scintigraphie osseuse ? - Le Moniteur des Pharmacies n° 3013 du 21/12/2013 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 3013 du 21/12/2013
 

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EXAMENS MÉDICAUX

La scintigraphie osseuse permet d’étudier le squelette et de rechercher très précocement des anomalies osseuses, parfois non encore visibles sur les radiographies, telles qu’un cancer, certaines fractures, une inflammation ou encore une infection. Un traceur radioactif est injecté par voie veineuse (diphosphonates marqués au technétium 99 m). Il se fixe sur l’os, là où le renouvellement est très actif, et mesure le métabolisme osseux. Le rayonnement émis est détecté par une gammacaméra qui permet de reconstituer une image du squelette. Aucune préparation n’est nécessaire mais une femme doit signaler un état de grossesse ou un allaitement. En cas d’allaitement, il faut interrompre celui-ci pendant 24 heures. Le lait doit être tiré et jeté. Le produit radioactif est injecté dans le bras puis 1 ou 2 clichés peuvent être réalisés à ce stade (durée 10 à 15 min). Un délai d’attente de 2 à 4 heures est ensuite nécessaire pour que le produit se fixe dans l’os. Durant cette attente, le patient est libre mais il doit boire fréquemment et vider souvent sa vessie pour éliminer le produit non fixé. Après ce délai, l’examen sera réalisé en position couchée. Le patient doit être immobile pendant que le détecteur se déplace de la tête aux pieds pour faire une image de l’ensemble du squelette. Des clichés complémentaires peuvent ensuite être réalisés (durée 30 à 45 min). Entre le moment de l’injection et la fin des images, il s’écoulera donc de 3 à 5 heures. De rares réactions allergiques aux diphosphonates ont été signalées. Elles se traduisent par une sensation de malaise, des nausées ainsi qu’une éruption cutanée quelques heures après l’injection. Le résultat est directement envoyé au médecin qui a prescrit l’examen. Il est recommandé ensuite de continuer à boire fréquemment et à uriner souvent durant les 3 à 4 heures qui suivent l’examen afin d’éliminer les particules radioactives.

Source : service de médecine nucléaire de l’hôpital Foch à Suresnes.,

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