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Actualités
Auteur(s) : Olivier Jacquinot
Parmi 55 autres établissements de santé français, le centre hospitalier de Niort va expérimenter, dans les prochaines semaines, la consultation du dossier pharmaceutique (DP) par les médecins hospitaliers. Alors que cet accès au DP est autorisé à trois catégories de praticiens (anesthésistes, gériatres et urgentistes), le CH a choisi d’équiper, dans une première phase, le service des urgences. « C’est là qu’une information la plus complète et rapide possible peut s’avérer vitale », explique Jacqueline Surugue, responsable de la pharmacie à usage intérieur (PUI). Concrètement, grâce à un lecteur bifente – une fente pour la carte Vitale, l’autre pour la carte d’identification du médecin –, les urgentistes pourront accéder au DP en mode lecture. Il en est de même pour la PUI. La connexion DP-PUI est d’ailleurs une condition pour l’installation de l’accès du médecin au DP.
Toutefois, ces connexions ne permettront pas d’indiquer dans le DP les traitements administrés à l’hôpital. De quoi s’interroger sur l’efficacité d’un tel dispositif en termes de sécurité pour le patient. Autre question : l’historique du DP (quatre mois) est il suffisant ? « L’expérimentation permettra d’améliorer le dispositif, qui est une avancée certaine pour la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse, notamment à la jonction ville-hôpital, souligne Jacqueline Surugue. A terme, le DP a pour vocation d’alimenter le dossier médical personnel, qui doit héberger l’historique de tous les traitements et des données de santé de chaque patient. »
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