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Éditorial
Auteur(s) : Laurent Lefort
Résumé de l’épisode précédent. Le 23 avril dernier, lors d’un débat au Sénat sur la politique vaccinale, Marisol Touraine a énuméré des pistes pour améliorer la couverture vaccinale. Parmi elles, celle qui consisterait à autoriser la vaccination par un infirmier au sein d’une pharmacie. Tollé au Sniil, le syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux qui juge l’idée inacceptable. Pour le syndicat, cette proposition sous-entend que les infirmiers ne peuvent contribuer à la politique de santé publique qu’en étant placés sous la délégation de « docteurs ». Maniant le verbe avec une certaine ironie, le Sniil se demande pourquoi la ministre ne va pas jusqu’au bout de sa logique en proposant que la vaccination par une infirmière puisse également s’effectuer sous la responsabilité d’un vétérinaire. Et alors là, comment dire… Au cas où la remarque serait appliquée au pied de la lettre, on ne sait jamais, prudence maximale !
La violence qui oppose actuellement pharmaciens et vétérinaires sur le découplage prescription/délivrance montre à quel point certains vétérinaires semblent prêts à aller loin pour conserver le beurre, l’argent du beurre et la crémière. Autant dire que, des infirmières, ils ne feraient qu’une bouchée.
Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?
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